enzo & prose rimée

Jeu 2 Sep 2010 - 10:32

LEGENDE OU LES LICORNES RETROUVEES

Sur une plage de sable fin viennent mourir des vagues chargées d’odeurs salines.
De la mer de strass émaillés émergent d’écume habillée de blanches licornes.
Des coursiers batifolent dans l’onde diaprée, leurs sabots éclaboussent de perles nacrées leurs robes immaculées sous les rayons d’un soleil à l’apogée de sa gloire.

Prenant conscience de nos présences les licornes se retournent vers nous et par télépathie nous confient :
- Crinières au vent, nous nous jouons du temps, en jouant, insouciantes de la durée des jours, toujours vivant au présent cet amour d’exister.
Nos désirs, être libre, courir, caracoler, et puis paisiblement attendre la fraîcheur du soir pour voir apparaître les diamants du ciel.

Que les hommes sont bien compliqués ! Pour nous voir il faut redevenir comme de petits enfants simples et émerveillés par le chant de la Vie.

Veuillez excuser les licornes, elles auraient bien voulu apposer leurs signatures, mais elles ne savent pas écrire. Comme c’est dommage !

Jeu 2 Sep 2010 - 14:06

D'OR ET D'ARGENT

Le souffle du zéphyr agite les feuillages et infiltre les forêts, rompant le grand silence. Dans l’élément liquide, le roulement sourd ou tumultueux des océans répond aux grondements éclatants du tonnerre, et des tourmentes violentes des ouragans.

Mais alors que s’éveillent les eaux et les vents, s’animent de même les ondes sonores de la source dont le cristal ruisselle en cascades le long des pierres.
Ecoute l’appel angoissé de l’oisillon égaré, le chant d’amour du rossignol perché au faîte d’un amandier, le son imperceptible de la feuille qui plane avant de se poser délicatement sur le sol, au plus profond du calme des bois !
Doucement les pétales de la rose se détachent à regret pour encore embellir, silencieusement, la terre.

Imperceptible, l’insecte fragile dont les fines ailes ciselées vibrent dans l’azur, virevolte au gré des courants aériens.
Immobile, la reinette posée près de l’étang annonce, un soir d’été, à toute la surface du globe, par son chant étrange, que le jour qui va poindre sera baigné de soleil et de forte chaleur.

Comment ne pas concevoir que ces vibrations si diversifiées, ne sont autres que les sons mélodieux de la Source Infinie qui se matérialisent merveilleusement autour de nous.
Alchimie mystérieuse des sons qui s’épanouit dans le silence serein des Grands Espaces, auréolée par l’insolite « MUSIQUE DES SPHERES »…..
L’homme et la femme ne sont-ils pas dotés du pouvoir divin de la Parole ?
Depuis l’aube des âges, l’humanité a engendré de nombreux Génies de la musique instrumentale et vocale, dont les âmes furent habitées par la Grâce Divine.
Elle s’épancha au travers d’eux avec toute la beauté que l’on sait entrevoir dans l’éclat féerique de la Musique.
Ces êtres d’exception, ayant reçu au cours d’incarnations les faveurs du Ciel, (Compositeurs, instrumentistes de talent, chanteurs et cantatrices aux cordes vocales divinement développées) ne sont-ils pas devenus réellement « sculpteurs de sons » ?
Tous les grands compositeurs connus, percevaient probablement, au plus profond de leur cœur, durant de longues heures de composition, (heures où l’inspiration les cernait de toutes parts, les immergeant dans des mondes invisibles) où le temps et l’espace n’avaient plus de prise, unissant les divers dimensions, par une merveilleuse osmose, dans l’harmonie Cosmique de l’Univers infini.
Le musicien G. Malher, écrivant le « Veni Créator » de sa 8ème symphonie en Mi bémol Majeur, déclara avec émotion : j’avais l’impression que j’étais devenu un instrument dont se servait l’Univers.
De même, le chef d’orchestre n’est-il pas aussi l’instrument des forces supérieures qui le dépassent ?
Magie verbale du taux vibratoire de la langue latine, liée par la Musique sacrée et les chants grégoriens où l’âme agit permettant de transcender les mondes invisibles. Là où le Verbe est Créateur.
Vibrations qui deviennent émanations spirituelles du monde de l’Esprit.
L’homme s’adresse à la sagesse infinie par la voie mystique de la musique et du chant ; et, le son caractéristique des cloches tinte suivant les rythmes spéciaux des lieux de méditation.
Les incantations mystérieuses déclenchent la transe chamanique, dont l’accélération du rythme et le timbre de la voix, sont impressionnants de mise en action des forces de la nature.
Comme, peut aussi, agir la note obsédante du rituel des tam-tams, précédant les mélopées africaines, ou le cliquetis des moulins à prières et le claquement des bannières provoqué par le vent d’Asie
De même les sons vocaux pratiqués depuis la plus haute Antiquité, et toujours pratiqués dans les ordres initiatiques, chargées de fortes vibrations, dégagent des parcelles d’Ondes de Vie. Ils épurent l’égrégore de la terre et des créatures tout en harmonisant l’être sur les trois points du triangle sacré.

Le principe reste identique : toute puissance du Verbe, de la parole, du son et des vibrations émises créent les mondes et la ronde des cycles.
L’Esprit Universel demeure immuable dans la présence de son Amour silencieux.
Sur notre planète, l’amas des eaux océanes continue d’onduler bruyamment, de vagues en vagues….
L’écume bouillonnante de ses flots s’étend sur le sable dans un murmure apaisant….
Au large, les rouleaux de la mer se forment, se déforment à l’infini, et vers l’Infini, dans un chant grave et éternel !......

AUM …AUM …AUM …

enzo & prose rimée Om-aum

Jeu 2 Sep 2010 - 15:08

Hymne à la Vie

En cette belle matinée, prélude au printemps, la nature en pleine effervescence, vous incite à profiter de ses bienfaits en respectant les lois cosmiques de modération.

L’ascétisme forcené n’a jamais apporté la plus grande paix en lui-même.
L’âme et son véhicule doivent être traités avec honneur.
Un corps sain, rassasié, aide l’homme à accomplir sa destinée.

Ne nous privons pas de « nectar ». Etancher sa soif correspond à un désir inné de l’homme voulant s’immerger dans le torrent de l’Amour Infini.
Déguster, savourer, sont les maîtres mots pour faire frémir nos papilles.
Un met insipide, voir amer, nous laisse morose.
Par corrélation un travail sans motivation se voit souvent inachevé.
Sans Amour, Dieu aurait-il créé le monde ?
Mais Dieu n’est-il pas AMOUR ?
En tout cas, il a bon goût en ce qui concerne la flore et la faune ; le reste aussi mérite le détour.

Selon les hindouistes l’expire et l’inspire règlent les cycles de la respiration céleste.
Au premier souffle l’âme s’incarne, le processus s’inverse bien assez tôt.
Alors délectons-nous des ondes vives de la Source, sa fluidité donne envie d’aimer la Vie.
Les roses exhalent des senteurs douces ou entêtantes. Semblables aux végétaux nos êtres sécrètent des parfums aux senteurs de fleurs. Chaque sens cache son double, émanation de notre Essence.

Notre musique Intérieure est–elle chant d’amour envers le Créateur, nos prières s’envolent-elles en faisceaux lumineux délivrant dans l’éther des énergies génératrices d’Harmonie ?

Oui, nous sommes plus que nous pensons être !

Dans une profusion de vibrations sympathiques les cœurs purs battent à l’unisson.
Siège des émotions, ces organes essentiels palpitent quand s’embrasent nos centres psychiques au contact de l’Amour Inconditionnel.

L’horizon s’enflamme de mille couleurs, le soleil s’apprête à mettre les voiles sur la mer aux reflets argentés.
Notre âme apprécie par notre vue la beauté émanant de toute chose, qui plus est d’un paysage enchanté. Le Moi Divin en tout un chacun communique sa flamme et anime de son souffle la créature endormie qui s’éveille à la Vie. L’existence terrestre côté face est une vue de l’esprit. On ne peut vraiment voir qu’avec la vision intérieure, un seul regard ainsi posé suffit pour contempler La Vie.
Les yeux ne sont-ils pas le miroir de l’âme ?
On ne voit bien qu’avec le cœur…

L’ouïe, merveilleux instrument, peut capter tous les chants harmonieux des plans visibles, sa contrepartie subtile capte la musique émanant des sphères de Lumière.
Ces mélodies magiques nous invitent à la méditation.
- Ecoutons la voix de notre moi Divin, lui seul nous conduira sur la voie qui mène à la réalisation du Soi.

Sur les brûlures glissent des doigts. Le toucher aussi bien que les mots adoucissent les souffrances du corps et de l’esprit. L’Amour opère des miracles !
Manifester son entrain par des gestes enthousiastes accompagnés de paroles revigorantes, témoigne du langage gestuel, expression de l’Amour Universel.
L’Univers danse et chante autour du grand Foyer d’Energie Central.
Pourquoi rester inerte, imitons le macrocosme dans tous ses aspects positifs.
L’intensité corporelle se lit quand les corps expriment nos pensées, orientées, elles révèlent nos états d’être les plus secrets.

La sagesse ne réside-t-elle pas dans l’acceptation de la satisfaction de tous les besoins de nos corps et des plus hautes aspirations de nos âmes ?
C’est par le feu de l’Amour que s’accomplit la transformation.
L’Amour transmute les plaisirs de cette terre en joie.
Cette joie conduit à la Paix Profonde.

Jeu 2 Sep 2010 - 15:29

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Souris à la Vie

Souris à la vie qui vibre en toi et se déploie !
Etourdis-toi de sa fragrance, son essence vitale !
Renoue le lien énergétique qui te relie au Soi,
En redonnant à ton centre son aspect sidéral.

A l’est tu te lèves glorieux soleil rayonnant.
Notre ciel n’en est que plus éblouissant.
L’astre du dedans resplendit à jamais,
Irradiant d’énergies, constamment animé.

Vie, Lumière, Harmonie, se nomment ses atours,
Des lettres de feux signent ses actes d’Amour.
Maître intérieur, apprend nous la fluidité des mots,
Que tes sublimes vibrations purifient notre égo.

Ouvrons notre cage dorée à l’ange prisonnier!
Pour qu’il puisse d’un battement d’ailes
Monter loin des brumes vers les sommets
Où l’air est saturé de perles de rosée éternelles

Égo, va au fil des puissants courants te faire dénuder,
Comme l'eau tamisée d'une mare se voit enfin purifiée.
Homme, dans ta plus simple expression droit au firmament,
ému par le chant d’Amour, tu contemples ton temple au-dedans !

Jeu 2 Sep 2010 - 19:27

Très beau ton dernier texte, merci Enzo je reviens lire la suite dès que je peux

Bonne soirée.

Sam 4 Sep 2010 - 7:24

Rose de Vie

Une rose fraîche épanouie
M’a dit en secret à l’oreille :
Je suis la fleur de vie,
Robe de satin vermeil.

Dans la nuit étoilée d’été,
Parée de perles éphémères,
Mes pétales parsemés de rosée,
Embaume l’espace et la Terre.

Toi ma sœur blanche vestale,
Garde bien ton cœur virginal.
Loin du lierre sur les gravas,
Sois, mais ne paraît pas.

Car mon âme habite ton cœur,
Revêtu d’un habit de velours,
Elle t’insufflera sa douceur,
Sous le joug léger de l’Amour.

La Paix, la Joie te seront familières
Comme la Source vivant de Joie,
Tel le soleil rayonnant la Lumière,
La Vie s’exprimera à travers toi !

« Quiconque ne recevra
Pas le royaume de dieu
Comme un petit enfant
N’y entrera point. »

Sam 4 Sep 2010 - 16:11

AVENEMENT

L'aube naissante se profile à l'horizon.
La forêt rêve encore, enveloppée d'un manteau de gouttes de rosée.
A l'est, l'occident s'embrase sous les assauts de l'astre flamboyant.
Les nuages deviennent roses, pourpres, luminescents.
Tu te lèves à présent sous la forme d'un globe incandescent, dessinant un paysage pâle et des zones de lumières matinales.
La chouette effraie vient de se cacher aux creux du vieux troène.
Un murmure couvre le silence, le cours d'eau bruit, la cascade chuchote. Les appels fusent de l'orée aux clairières.
Sous le couvert du cèdre centenaire, les écureuils s'ébattent à l'abri des regards perçants.
Les oiseaux s'interpellent et clament leur joie en trilles et vols frénétiques.
Un frémissement parcourt la végétation jusqu'au moindre brin d'herbe.
La nature exulte et chante de bonheur car l'instant féerique approche.

La Terre reçoit maintenant le baiser du soleil et le printemps sourit à l'hiver qui se meurt.
Branches aux nues, feuilles au vent, des milliards d'arbres, toutes racines confondues tressaillent d'allégresse sous la montée de la sève.
Débordants de vitalité, les mélèzes font résonner leurs troncs sur la note fa dièse. Les sycomores entonnent des sons de cors.
Des voix flûtées émanent des hêtres discrets.
Ce n'est qu'un concert libre et spontané, émouvant de vigueur, pur et champêtre.
Tous célèbrent à leur façon l'aurore nouvelle.

Notre présence sur cette planète sacrée n'a-t-il pas pour but d'adorer le Divin qui rayonne et révèle une de ses facettes par le jeu des saisons?
Une vague d'énergie anime notre temple intérieur et l'émoi nous étreint.
Le Cosmique nous parle son langage universel.

Prenons conscience de cet appel vibrant!
Laissons-nous emporter par ce flux vivifiant!

Sam 4 Sep 2010 - 16:34

La marche en avant

O race de la terre qu’emporte le destin
Et que l’âpreté de l’existence contraint
O petits aventuriers dans un monde infini,
Qu’entendez-vous pour naître enfin à la Vie ?

Tournerez-vous dans le monde du mental sans en voir la fin,
Autour d’un petit moi et de médiocres riens ?
Vous n’étiez point nés pour un coma permanent,
Ni bâtis pour de vains recommencements.

Votre cœur s’épanouira comme une rose qui entête !
La vie que vous menez cache la lumière que vous êtes !
Mon Amour vibrera en vos êtres, transformant vos visages,
Tel est le serment dévoilé sur l’écran subtil des âges.

"Avant que le reflux en mon centre advienne, autant le flux migratoire de vous-même en moi-même sera accompli jusqu’à revêtir sa phase finale dans une profusion de manifestations lumineuses, de chants dévotionnels, d’énergies transcendantes". Rien ne peut entraver la Marche en avant!

Dim 5 Sep 2010 - 7:13

L’ARCHE

L’Arche est dressée telle un monolithe noir dans un décor de préhistoire.
Recouverte d’une cuirasse imposante elle domine le paysage.
Des animaux antédiluviens courent lourdement dans la moiteur d’une forêt tropicale sous une pluie diluvienne.
Un grondement de tonnerre fige un instant les créatures du passé. Une vague gigantesque déferle sur la plaine, les bêtes s’affolent et essayent de rentrer dans l’Arche mais celle-ci est fermée.
La mer déchaînée envahit la terre, submergeant l’Arche et engloutissant les monstres des premiers âges.
Les dépôts successifs recouvrent la protection de l’Arche et d’énormes poissons nagent dans l’Océan limpide.
Passe les siècles, les éons, et l’eau peu à peu se retire.
L’arche apparaît enfin sous la forme d’un immense menhir fait de scories, d’éléments disparates.
L’eau disparaît et un vent furieux se lève. Sous l’action de ce typhon planétaire la gangue de terre recouvrant l’Arche s’effrite et tombe progressivement en poussière.
L’Armature de l’Arche est à nouveau visible, le sol se dessèche sous l’action du soleil qui grandit et devient une géante rouge.
L’astre flamboyant dévore la moindre parcelle de terre. Seule l’Arche demeure !
La cuirasse de l’Arche se fendille et se brise !
Un manteau de feu englobe l’Arche.
Ce rayonnement communique sa force à l’être qui peu à peu s’éveille au sein de l’Arche.
L’Arche se volatilise en une pluie d’étincelles et une Lumière intense jaillit en flammes éblouissantes !
La fusion est totale !
Le messager Divin est né !
Il rejoint ses semblables autour du Grand Foyer d’Energie Central !

Dim 5 Sep 2010 - 7:40

NEFERTI

Néfertiti
Que tu es belle
Ton visage resplendit.
Grâce légère, fragile tourterelle,
Comète emportée par un destin fugace,
Tes yeux vides sont avides de vivre ce retour.
Même les miroirs se mirent dans leur glace,
Pour découvrir un signe de ton Amour.
Reviendras-tu sur terre ?
Où ton Etoile au ciel
Te recréera-t-elle
Au bonheur d’être Mère ?
Néfertiti,
Du temps passé,
Où vis-tu aujourd’hui ?
Sans me lasser,
J’interroge les cieux
En invoquant les Dieux !
Reine de beauté
Qui traverse les âges,
O La Pureté
De ton visage !

Dim 5 Sep 2010 - 16:52

Ho, H2o

D’où vient l’eau au débit régulier qui donne sa fraîcheur au marcheur essoufflé ?
Elle jaillit entre les pierres des entrailles de la terre, coule d’une faille, affleure à l’air libre, vive, ivre de vivre, fluide sans ride ni tourbillon. Bien avant cette libération, en profondeur la nappe phréatique translucide opère des transformations dans sa composition.
Par un mouvement ascendant, l’élément liquide exprime sa passion pour devenir à la surface l’indispensable manne limpide destinée à sauvegarder notre race, Gaïa et ses règnes innocents. Parfois geyser brûlant dans un paysage de glace ; quelquefois cataractes au bruit assourdissant emportant tout sur son passage, la source aspire à la pureté afin de nous purifier.
Son cours alimente les ruisseaux, afflue en chutes d’eau, délivre ses flots dans un grondement de tonnerre, cascade entre les rochers où frétille la truite dorée, enfin elle se pacifie en suivant l’aire des charmes familiers.
Les saules s’inclinent avec respect jusque dans son lit bordé de coquillages.
Sans répit la rivière court le long des berges fleuries à la conquête du moindre sillage.
Malgré les alluvions, le limon, le fleuve Libère des canaux pour rejoindre l’estuaire, enfin d’autres rivages.
Les deux courants fusionnent pour embrasser l’océan déchaîné jusqu’au sein du corail.
Une partie du mouvement perpétuelle s’accomplit ainsi, l’autre dans l’atmosphère se passe de commentaire.
La pluie salutaire achève cette phase naturelle du cycle de la vie.
Enfants turbulents que nous sommes, respectons notre mer et nous les hommes nous verserons des larmes de joie.
Quoiqu’il en soit, l’Amour fera toujours loi.
L’obscurité ne prévaudra jamais sur la Lumière.

Lun 6 Sep 2010 - 8:47

ADAMEVE, EVADAM

Je suis l’Adamève ! Dit l’homme émerveillé
S’éveillant de son rêve, de souffrances émaillées.

Je suis l’Evadam ! Son âme au bois chantant
Apparaissant sans voile,
lui répondit la femme
Au front nimbé d’étoiles.

Ainsi s’achève la trame. Masculin, féminin, dualité,
S’écrivent désormais au plus que parfait.
De cette union sacrée, Alliance tutélaire,
L’acte se voit parfait, défait le pacte amer
Scellé d’un sceau secret au sein de la matière.

L’être solaire s’extasie, épanchant son penchant
Pour les rires nourris car la Joie ne connaît plus les pleurs.
En cet instant Suprême, après avoir vécu l’espace du temps,
Les deux moitiés du même savourent l’extrême bonheur
De se reconnaître afin de fusionner au présent.

Rouge rosé, bouche Divinement ourlée,
Ces lèvres se touchent sur dents fines perlées.
La lèvre supérieure féminine s’ouvre sur l’humour,
Sa sœur jumelle masculine boit déjà l’Amour
A la coupe vermeille, au corps de cristal,
Rayonnante telle un soleil que l’on nomme le Graal.

Renaissant ainsi à la Vie, il découvre toute Ma Saveur,
Goûtant le calice au nectar déposé en son Cœur.
L’Etre sublimé voit son corps de lumière rayonner à l’infini.
Le Verbe en sa chair transfigurée œuvre et délivre ses énergies
exprimant par la même Mon Essence,
lumineux don de Ma Sublime Présence.

Désormais, réunis, unis, fusionnés,
L’unique entité ainsi composée
Jouit de la paix, se révèle en son silence.
Telle une aube d’or exprimant l’abondance,
Répondant au calme par de vives radiances.

Cœur battant, d’un élan gracieux,
L’ange ailé prend son essor et les airs.
Cheveux au vent, visage radieux,
Ces yeux mordorés débordent de Lumière.

Jeu 9 Sep 2010 - 7:10

Superbe cet Adamève et Evadam...j'aime vraiment beaucoup

tous tes textes sont merveilleux!
Bravo:)

merci Enzo

Jeu 9 Sep 2010 - 15:58

Merci, mais il faut remercier surtout notre Maître Intérieur, d'ailleurs ces poésies ou textes ne sont jamais totalement terminés, je reviendrai de temps en temps pour changer un mot, un groupe de mots!
Merci d'avoir remis en ordre Evadam, car j'ai eu du mal à placer correctement deux phrases !
Il y a longtemps que n'ai pas intervenu sur les forums, les aléas de la vie et surtout une overdose d'internet en sont la cause !
Je ne vois pas beaucoup de monde sur le forum, peut être sont-il las "là" !

soleil

Mar 28 Sep 2010 - 9:28

TRANSITION

La bise siffle un air glacé, l'eau se condense en vapeur ouatée.
Sur le lac endormi, figé, le froid tisse une toile givrée.
A peine une nuée voile-t-elle vénus irradiante de beauté.

Par le biais de l'imaginaire, la voie lactée devient rivière.
Les astres si loin d'ordinaire se parent de luminaires.
Avec la magie de l'esprit, les étoiles parlent entre amies.

L'espace inifini relie; l'être s'unit à l'Univers.
Vers le nord, une pluie de météore file dans la nuit;
celle-ci prend fin, ainsi que les attributs de l'hiver.
La main passe, les ténèbres s'effacent.

Lentement s'opère la transformation;
L'est s'éclaire d'or, de vermillon.
Froideur, vous vous leurrez encore.
Votre transition telle une petite mort,
s'annonce à l'approche de l'aurore.
Aux premières touches de lueurs,
disparait doucement les pâles heures.

Fondant goutte à goutte, voûte de cristal,
la glace se fend libérant un chenal.
D'amont en aval, le canal se dessine.
Au feu d'un fanal la voie s'illumine.

Astre rayonnant, pour cette journée qui se lève,
communique ton âme à mes veines à la sève.
Fait boullonner notre sang, influe auprès du temps.
"Ami, vois l'onde scintiller, les élèments s'apaiser,
La Vie nous insuffler l'énergie de la joie et son allant"

L'aube se fait belle, sous une brise qui fait vibrer l'air, l'azur plait au ciel.
Soleil millénaire, englobe dans ton orbe la rose éternelle née de la Lumière.
Délicatement ourlées, les pétales laissent perler la rosée tel un trop plein de miel.
En cette heure, dans notre coeur, une fleur vient répondre à nos prières.
Qui saura l'aimer, la protéger, vivre au rythme de ces divines radiances ?
Rejouissons-nous d'avoir la chance de puiser à la Source de Sa Présence !

enzo & prose rimée Rose_Croix

Mar 28 Sep 2010 - 19:38

quel plaisir Enzo de lire tous ces textes
est ce toi qui les écrits ?
certains sont plus forts que d'autres mais tous ont un sens a la fois poetique et véridique drunken

Mer 29 Sep 2010 - 17:14

Moi, toi, nous, ne sont que des facettes de l'unique Présence !
Qui es tu? Qui suis je ?
Je suis la goutte d'eau dans la mer, toi aussi tu es parfois houleux(se) parfois serein(e) !
Dans ces moments de calme nous pouvons nous retrouver et selon notre degré d'harmonisation intérieure nous reçevons à profusion une aide, un conseil, un mot, une idée directionnelle qui nous permet(tent) d'avancer dans notre démarche !
Nous avons joué une partition pour deux avec ma muse( mon épouse) surtout avec un texte(Hymne à la Vie), mais nous ne sommes que des instrumentistes dont se sert pour notre plus grande Joie le Grand Organiste!

bonnesoiree

Sam 9 Oct 2010 - 3:07

Cœur battant, d’un élan gracieux,
L’ange ailé prend son essor et les airs.
Cheveux au vent, visage radieux,
Ces yeux mordorés débordent de Lumière.

Ce passage est sublime ... merci

Sam 9 Oct 2010 - 17:43

Bonne soirée Itza,

Comment ça va le Canada, mon épouse a passé 9 ans au Quebec !

As-tu parfois comme une réminiscence, une sentation de bien-Etre qui vient t'effleurer et te laisse dans une certain état, indéfinissable ? Comme du sable qui nous file entre les doigts, ces souvenirs m'échappent !

Bien souvent, quand j'écoute une musique inspirée ou quand je lis un texte porteur de vie je suis sur le point de saisir une impression qui me laisse nostalgique !

A bientôt !

Douce Colombe porteuse de Paix, de Joie et d'Amour-
Tes ailes déployées bravent les vents, les pluies et les années-
Te voici au bord de nos coeurs déposant tes trésors de douceurs chaque jour-
Nous croyons en ton symbole, et plus que jamais en notre destinée-

Nous ne sommes pas que des corps, mais des êtres spirituels,
Faisant une expérience humaine, temporairement perturbée-
Nous croyons en nous et rassemblons notre Moi réel -
Vers des cimes et des mondes de conscience plus évoluées-

Douce Colombe si fragile en apparence et si forte pourtant-
Tu es comme nous porteuse d'un trésor inestimable-
Tu es un aspect du grand tout, et nous sommes Ses enfants-
Parfois rebelles, et cependant tous incommensurables-

oiseauroses

[b]

Dernière édition par enzo le Lun 10 Jan 2011 - 11:59, édité 6 fois

L' Amour est un phare, il illumine les âmes enfin que la Rose croît en nous afin que Sa Présence vivante reste au cœur de notre foi.

enzo cette rose est super merci

Dernière édition par enzo le Lun 10 Jan 2011 - 11:47, édité 3 fois

enzo & prose rimée Pour-poeme-rose-rouge-bj03o

Que la Rose Soit

Quel est ton secret, cette douce harmonie,
Qui distille en nous le désir d’être en paix ?
Suffit-il de t’aimer pour apprécier la Vie ?
Pour sûr, tu nous inspires une telle Sérénité !

Dévoilant tes pétales, rose sans égal,
Ecarlate, ambrée ou blanche tu ravis.
Trouverais-je sur l’écran des annales
Celle qui unit les cœurs déjà conquis ?

Ton Aura effleure nos âmes de ton Amour.
Quand la bise souffle, gémit, nous mord,
Les troubadours exaltent tes beaux jours,
A la lumière d’un soleil aux rayons d’or.

Quand le ciel est bas, respire Sa Fragrance !
Dans ces instants, oublie ta vie d’errance !
Il suffit de faire le silence en Sa Présence,
Etre simplement là, respirant Son Essence.

En esprit prend la dans la coupe de tes doigts.
Là où te guident tes pas vivra cette alliance,
Triomphant du temps, de l’influx des sens,
Réalisant en toi Sa Demeure Rose-Croix.

Merci pour tous ces beaux textes, "la légende ou les licornes retrouvées" j'aime beaucoup. angearcenciel

Tu es aimé,
Je sais que parfois tu en doutes
Et que tu ne l'entends pas assez !
Mais sache d'abord que tant que tu parcours cette terre

Tu es aimé,

Pendant tes meilleures heures, et tes pires moments
Tu es aimé,
Couverte de poussière, où sortant de ton bain
Tu es aimé,
Tu peux porter cet Amour avec fierté,
où le garder secret comme un chat,
Mais tu ne pourras jamais en douter
c'est ta garantie et ton Devoir,
Parce que tant que tu respires,
Tu es aimé.

Ayla

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