Santé, spiritualité, réconciliation et pardon
Mer 15 Oct 2008 - 12:58
Santé, spiritualité, réconciliation et pardon
Ce qui suit est extrait de l’excellent livre « réconcilier médecine et spiritualité » du Dr Jakob Boesch
C'est un peu long, mais je pense que ça vaut le coup, même si on le lit en plusieurs fois.
Harold G. Koenig, psychiatre et directeur du Center for the Study of Religion/Spirituality and Health (Centre de recherche sur la religion, la spiritualité et la santé) au Duke University Medical Center, est l'un des pionniers de la recherche. Il a écrit plus de 150 articles spécialisés et une douzaine de livres sur les liens entre la religion, la spiritualité et la santé, entre autres pour le compte de la Fondation Templeton déjà citée. Il a mené environ 1200 recherches empiriques sur la relation entre la religion et la santé. Au milieu des années 1980, il a dû lui aussi lutter ardemment pour la reconnaissance de ses recherches, jugées à l'époque marginales. Alors que les effets des pratiques spirituelles, comme la méditation, étaient étudiés au MindBody Institute de Harvard et à l'hôpital Deaconess de Boston, l'institut de Koenig s'est davantage concentré sur les répercussions de la religiosité traditionnelle (des questions certainement plus aisées à traiter aux États-Unis, un pays extrêmement religieux, qu'en Europe) qui suscitèrent très vite un large intérêt aussi bien dans la société que dans les milieux spécialisés.
Ces recherches montraient que les personnes pratiquantes ont une tension artérielle plus basse et paraissent mieux protégées contre les maladies cardiovasculaires. Elles sont moins souvent hospitalisées et semblent généralement moins exposées aux angoisses et au stress. De plus, elles redoutent moins la mort. Les personnes profondément croyantes sont moins souvent dépressives face aux événements de la vie et aux hospitalisations, et même si elles dépriment parfois, elles se rétablissent plus rapidement. Les croyants ont un style de vie plus sain et préservent plus que les autres leur santé en ne consommant pas d'alcool ni de drogues, en ne s'adonnant pas à des comportements sexuels abusifs...
Les personnes âgées qui ont une foi profonde témoignent d'une joie de vivre plus manifeste et se sentent mieux que les autres. Les maladies physiques ont moins d'impact sur elles et leur convalescence n'en est que plus rapide. Celles qui Pratiquent régulièrement ont un meilleur système immunitaire : leurs examens sanguins révèlent notamment une concentration très basse d'interleukine-6, qui augmente en cas de stress chronique et indique un affaiblissement de l'immunité, ce qui peut être à l'origine d'infections, de maladies auto-immunes et du nombreux cancers. Dans l'ensemble, l'état de santé général des croyants est manifeste. Ils vivent de surcroît et évitent bien dry risques cardiovasculaires et des cancers.
L'écart de l'espérance de vie entre un croyant et un non-croyant est plus ou moins le même qu'entre un fumeur et un non-fumeur. Cette différence reste d'ailleurs valable même si le croyant fume, comme cela a été prouvé chez les baptistes cultivateurs de tabac dans le sud des États-Unis. Le risque de mourir des suites de n'importe quelle affection est également. Ces corrélations ont depuis lors été confirmées par des centaines d'études internationales. Elles s'appliquent également à la durée de convalescence et au risque de décès dans des situations opposées, comme en cas de pose d'une prothèse de la hanche ou d'une opération à cœur ouvert.
Les résultats des recherches sont éloquents. Nous n'avons pas d'autre choix que de nous montrer honnêtes, du moins envers nous-mêmes. La majorité de nos problèmes de santé ne sont pas le fruit d'erreurs quelconques de la mécanique de notre corps. Bien au contraire, notre santé et nos maladies sont en grande partie influencées par notre nature, notre personnalité, notre comportement, notre sensibilité et notre capacité de faire confiance et de nous réconcilier. II nous faut admettre que, la plupart du temps, ce n'est pas la situation qui est désespérée, mais nous-mêmes. Répétons-le : notre stupidité, notre présomption, notre caractère craintif ou rancunier, notre soif de sécurité et de pouvoir, notre arrogance, notre haine, tous fondés sur la peur et la culpabilité, nous empêchent d'agir.
La médecine conventionnelle part de l'hypothèse que la majorité des maladies résultent d'un quelconque dysfonctionnement chimique de notre organisme, elle ignore la globalité de l'être. De même, certaines méthodes de la médecine non conventionnelle (CAM) se basent elles aussi sur un tel réductionnisme qui ne veut pas voir la dimension spirituelle de notre existence. Cependant, de nombreux médecins allopathiques ont acquis une vue générale et intègrent l'aspect spirituel dans leur pratique quotidienne. Quant à la psychothérapie, elle occupe une place à part. La plupart du temps, elle tente d'aider le patient à réfléchir sur lui-même et à modifier sa façon de penser et de se comporter. Toutefois, elle reprend à son escient les tabous et les négations de la médecine conventionnelle, induite par le mécanisme et le matérialisme.
La majorité de nos problèmes de santé ne sont pas le fruit d'erreurs quelconques de la mécanique de notre corps...
Certains psychiatres se tournent vers l'approche physique et médicamenteuse et agissent comme le reste des médecins conventionnels. Ils favorisent ainsi les habitudes et la dépendance chronique aux médicaments. Malheureusement, certaines églises ont, elles aussi, souscrit à cette tendance matérialiste, ce qui limite leur force de libération et de guérison. Elles se penchent peu sur les fondements émotionnels de notre comportement et de nos pensées, de sorte qu'elles ne sont pas toujours en mesure d'aider concrètement les gens à devenir spirituels.
De plus en plus de personnes finissent par reconnaître cette spirale infernale, tant ceux qui offrent leur aide en matière de santé que ceux qui la recherchent. On explique en partie ainsi le besoin croissant de mener une quête spirituelle, qui n'est pas sans danger en raison de l'émergence de sectes, de phénomènes de dépendance, etc. Les journaux ne cessent d'en donner des exemples isolés. Mais dans l'ensemble, l'éveil spirituel, qui a réellement débuté fin des années 1970 et qui se poursuit manifestement en ce début de millénaire, devrait se développer davantage et devenir l'un des mouvements essentiels de l'histoire de la médecine moderne ou de la prévention de la santé. Comme l'ont prouvé Benson, Koenig et d'autres, le potentiel de risques et d'effets secondaires est dix fois moins élevé que dans la médecine actuelle. Le succès, en revanche, s'avère profond et durable !
Mais ne dénigrons pas pour autant la médecine moderne ; elle nous a beaucoup apporté, non seulement dans la médecine d'urgence, mais aussi dans la connaissance de nous-mêmes. C'est justement parce qu'elle est confrontée à ses propres limites qu'elle nous aide à avancer. Il serait insensé d'interdire les recherches scientifiques car nous apprenons exclusivement de l'expérience et grâce à nos erreurs et échecs. Les empêcher de progresser est impensable. Toutefois, il s'agit de respecter certaines mesures de précaution et éviter autant que possible les excès potentiellement dangereux. En général, les événements douloureux (des catastrophes naturelles causées par l'homme ou d'incidents comme Tchernobyl) favorisent notre croissance spirituelle et personnelle, et facilitent notre compréhension des liens qui nous unissent. Ces évolutions nous causent certes une extrême souffrance, mais comment percevoir autrement que notre vie en est et en sera toujours empreinte tant que notre priorité individuelle ou collective sera attachée à des objectifs matériels plutôt qu'à notre réconciliation ! Le « royaume des cieux », métaphore utilisée par Jésus pour qualifier la réconciliation et l'amour inconditionnel, nous sera refusé tant que nous nous accrocherons trop aux choses matérielles.
La souffrance peut nous aider à modifier notre façon de penser. Cette réorientation est un acte primordial que Jésus n'a ces é de nous conseiller: « Metanoiete, changez votre façon de penser, modifiez votre comportement, adoptez un nouveau point de vue. » En appliquant ces conseils à notre soi-disant sens de la justice ou même à notre capacité de pardonner, nous rendrions un grand service à notre santé et à celle d'autrui. Cela ne signifie cependant pas que la réconciliation est chose aisée. Dans certains cas, elle se révèle aussi difficile que la préparation d'un sportif de haut niveau à un championnat du monde. Un entraînement quotidien est nécessaire. Il ne s'agit en aucun cas de refouler ses sentiments et de s'en détourner, comme nous le faisons grâce aux moyens modernes de diversion et aux nombreux psychotropes, tels que les antidépresseurs et les tranquillisants. Pour nous réconcilier, il nous faut tout d'abord prendre conscience de nos sentiments de vulnérabilité, d'angoisse et de culpabilité. Aussi longtemps que nous les refoulerons, ils resteront enfouis au plus profond de nous, entraveront notre flux d'énergie et nous rendront malades. Si, au contraire, nous revivons ces profonds traumatismes sans nous soustraire à la douleur, alors deuil, perte, colère et haine pourront être éliminés. Parfois, ce processus est rapide, parfois inscrit dans la durée : des mois, voire des années. Pour reprendre l'exemple du sportif: lui aussi doit travailler sans relâche, chaque jour, durant des années, s'il veut réussir!
Re: Santé, spiritualité, réconciliation et pardon
Mer 15 Oct 2008 - 12:58
Ces connaissances sont aujourd'hui diffusées sous des milliers de formes différentes, issues de sources aussi nombreuses, à toute personne prête à les entendre. Certaines nient la difficulté du pardon. Chuck Spezzano, psychologue et professeur spirituel hawaïen, souligne: « Le pardon n'est pas une chose que tu fais toi-même, mais quelque chose qui se fait en toi; la disposition à pardonner modifie ta perception des choses (... ) Chaque comportement qui n'exprime pas de l'amour est un cri qui en réclame; l'amour entre les hommes peut tout guérir. »
Neil Douglas-Klotz, expert en araméen, explique dans son livret sur le Notre Père que la langue de Jésus compte plusieurs traductions littérales pour chaque mot et qu'à cela s'ajoute encore une signification mystique, une valeur de parabole. Par conséquent, le Notre Père peut être traduit tout à fait différemment. Le verset: « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » peut se comprendre ainsi: « Libère les entraves des fautes qui nous lient, comme nous nous libérons de ce qui nous lie à la culpabilité des autres. » Le verset de la Bible de Luther: « Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal » peut être transcrit de la sorte: « Ne laisse pas le superficiel nous induire en erreur, mais délivre-nous de ce qui nous retient. Brise le règne de l'immaturité, l'arrêt intérieur qui entrave les bons fruits. Ne nous laisse pas être trompés ni de l'extérieur ni de l'intérieur, libère-nous pour que nous puissions suivre Ta voie dans la joie. » Nous retrouvons ici les énoncés-clés du détachement des emprisonnements extérieurs et intérieurs, leitmotiv des enseignements de Jésus et de Bouddha.
Saint François d'Assise a particulièrement bien formulé cette pertinence du point de vue de la santé dans sa célèbre prière :
Si nous parvenons à nous libérer progressivement de notre rancœur, s'ensuit la troisième étape qui consiste à envoyer de bons sentiments, comme la compréhension, la sympathie, la gentillesse et l'amour, à ceux qui, selon nous, nous ont soumis ~i l'injustice et aux offenses. Il peut être bénéfique de s'exercer à l'aide d'une visualisation mentale. Voici, par exemple, une méditation bouddhiste:
Imaginez-vous une personne que vous aimez beaucoup et en qui vous avez toute confiance. Elle s'approche lentement de vous. Vous sentez la joie vous emplir le cœur et un sourire poindre sur vos lèvres. Puis vous remplacez cette personne par un ennemi présumé, sans que ne disparaissent pour autant la chaleur et l'amour dans votre cœur, ni le rire sur vos lèvres et sans refermer les bras que vous aviez ouverts. Vous laissez cette personne, que vous haïssiez auparavant, s'approcher jusqu'à ce que les douleurs, que vous ressentez peut-être dans la poitrine et au niveau du ventre, soient supportables.
Si cet exercice est répété suffisamment longtemps et régulièrement, l'amour et le rire s'ancreront un jour, même si votre ancien ennemi s'approche de près.
Il est intéressant de voir comment Neil Douglas-Klotz a traduit la phrase de Jésus, « Aimez vos ennemis », que nous avons déjà abordée dans le premier chapitre:
La première phrase du second paragraphe nous livre un message fondamental que nous rencontrons partout: « Reprends ton rythme intérieur » En d'autres termes, cela signifie: la réconciliation commence en toi et avec toi. De nombreux enseignements spirituels accordent un rôle central à ce message. Abandonne tes sentiments de culpabilité, libère-toi de tes craintes, réconcilie-toi avec ta vie et avec tous tes actes, fais preuve de respect et d'amour envers toi-même, sois patient. Aime-toi comme ton prochain et aime ton prochain comme toi-même. C'est la condition préalable à l'amour de l'autre.
Aujourd'hui, de nombreux livres spirituels, présents dans les rayons ésotériques des librairies, ne cessent de nous expliquer ce processus par le biais d'exercices de méditation et de procédés les plus divers et nous aident à nous libérer de notre apitoiement sur nous-mêmes. Nous n'en citerons que quelques-uns, comme ceux de la communauté britannique de guérisseurs White Eagle, ceux du psychologue hawaïen Chuck
Pour en revenir aux conseils de Jésus, nous finissons par comprendre qu'en nous invitant à aimer nos ennemis, il ne voulait nous imposer de commandement moral ni même nous insuffler un sentiment de culpabilité. Apparemment, pour lui, il était purement et simplement question de notre « royaume des cieux » intérieur, de trouver une solution pour préserver notre santé et emprunter le chemin du bien-être en changeant notre façon de penser.
Neil Douglas-Klotz, expert en araméen, explique dans son livret sur le Notre Père que la langue de Jésus compte plusieurs traductions littérales pour chaque mot et qu'à cela s'ajoute encore une signification mystique, une valeur de parabole. Par conséquent, le Notre Père peut être traduit tout à fait différemment. Le verset: « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » peut se comprendre ainsi: « Libère les entraves des fautes qui nous lient, comme nous nous libérons de ce qui nous lie à la culpabilité des autres. » Le verset de la Bible de Luther: « Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal » peut être transcrit de la sorte: « Ne laisse pas le superficiel nous induire en erreur, mais délivre-nous de ce qui nous retient. Brise le règne de l'immaturité, l'arrêt intérieur qui entrave les bons fruits. Ne nous laisse pas être trompés ni de l'extérieur ni de l'intérieur, libère-nous pour que nous puissions suivre Ta voie dans la joie. » Nous retrouvons ici les énoncés-clés du détachement des emprisonnements extérieurs et intérieurs, leitmotiv des enseignements de Jésus et de Bouddha.
Saint François d'Assise a particulièrement bien formulé cette pertinence du point de vue de la santé dans sa célèbre prière :
« Seigneur, fais de moi un instrument de Ta paix.
Là où est la haine, que je mette l'amour
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
Ô Seigneur, que je ne cherche pas tant
à être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre, à être aimé qu'à aimer
Car c'est en se donnant que l'on reçoit,
c’est en oubliant qu'on se retrouve soi-même,
c’est en pardonnant que l'on obtient le pardon,
C’est en mourant que l'on ressuscite à la Vie.
Amen. »
Là où est la haine, que je mette l'amour
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
Ô Seigneur, que je ne cherche pas tant
à être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre, à être aimé qu'à aimer
Car c'est en se donnant que l'on reçoit,
c’est en oubliant qu'on se retrouve soi-même,
c’est en pardonnant que l'on obtient le pardon,
C’est en mourant que l'on ressuscite à la Vie.
Amen. »
Si nous parvenons à nous libérer progressivement de notre rancœur, s'ensuit la troisième étape qui consiste à envoyer de bons sentiments, comme la compréhension, la sympathie, la gentillesse et l'amour, à ceux qui, selon nous, nous ont soumis ~i l'injustice et aux offenses. Il peut être bénéfique de s'exercer à l'aide d'une visualisation mentale. Voici, par exemple, une méditation bouddhiste:
Imaginez-vous une personne que vous aimez beaucoup et en qui vous avez toute confiance. Elle s'approche lentement de vous. Vous sentez la joie vous emplir le cœur et un sourire poindre sur vos lèvres. Puis vous remplacez cette personne par un ennemi présumé, sans que ne disparaissent pour autant la chaleur et l'amour dans votre cœur, ni le rire sur vos lèvres et sans refermer les bras que vous aviez ouverts. Vous laissez cette personne, que vous haïssiez auparavant, s'approcher jusqu'à ce que les douleurs, que vous ressentez peut-être dans la poitrine et au niveau du ventre, soient supportables.
Si cet exercice est répété suffisamment longtemps et régulièrement, l'amour et le rire s'ancreront un jour, même si votre ancien ennemi s'approche de près.
Il est intéressant de voir comment Neil Douglas-Klotz a traduit la phrase de Jésus, « Aimez vos ennemis », que nous avons déjà abordée dans le premier chapitre:
« Depuis un endroit caché
Unis-toi intérieurement avec tes ennemis,
Remplis le vide intérieur par lequel ils sont venus;
Gonflés extérieurement et hors du rythme
Au lieu de progresser harmonieusement pas à pas,
Ils se mettent soudain en mouvement
Et contiennent cet élan
Sans être en accord avec toi.
Reprends ton rythme intérieur
Trouve le mouvement en accord avec le leur, Comme si deux amoureux créaient la vie à partir de la poussière.
Fais-le secrètement, de sorte qu'ils ne le remarquent pas. Cet amour est créateur, il ne bouleverse aucune émotion. »
Unis-toi intérieurement avec tes ennemis,
Remplis le vide intérieur par lequel ils sont venus;
Gonflés extérieurement et hors du rythme
Au lieu de progresser harmonieusement pas à pas,
Ils se mettent soudain en mouvement
Et contiennent cet élan
Sans être en accord avec toi.
Reprends ton rythme intérieur
Trouve le mouvement en accord avec le leur, Comme si deux amoureux créaient la vie à partir de la poussière.
Fais-le secrètement, de sorte qu'ils ne le remarquent pas. Cet amour est créateur, il ne bouleverse aucune émotion. »
La première phrase du second paragraphe nous livre un message fondamental que nous rencontrons partout: « Reprends ton rythme intérieur » En d'autres termes, cela signifie: la réconciliation commence en toi et avec toi. De nombreux enseignements spirituels accordent un rôle central à ce message. Abandonne tes sentiments de culpabilité, libère-toi de tes craintes, réconcilie-toi avec ta vie et avec tous tes actes, fais preuve de respect et d'amour envers toi-même, sois patient. Aime-toi comme ton prochain et aime ton prochain comme toi-même. C'est la condition préalable à l'amour de l'autre.
Aujourd'hui, de nombreux livres spirituels, présents dans les rayons ésotériques des librairies, ne cessent de nous expliquer ce processus par le biais d'exercices de méditation et de procédés les plus divers et nous aident à nous libérer de notre apitoiement sur nous-mêmes. Nous n'en citerons que quelques-uns, comme ceux de la communauté britannique de guérisseurs White Eagle, ceux du psychologue hawaïen Chuck
Pour en revenir aux conseils de Jésus, nous finissons par comprendre qu'en nous invitant à aimer nos ennemis, il ne voulait nous imposer de commandement moral ni même nous insuffler un sentiment de culpabilité. Apparemment, pour lui, il était purement et simplement question de notre « royaume des cieux » intérieur, de trouver une solution pour préserver notre santé et emprunter le chemin du bien-être en changeant notre façon de penser.
Re: Santé, spiritualité, réconciliation et pardon
Mer 15 Oct 2008 - 14:13
Merci beaucoup MILI pour ton beau texte...
as tu vu que tu peux aussi présenter ton forum à la rubrique
Partageons nos expériences et vécus
Vos blogs,sites et forums ici
Clic répondre (pas nouveau svp)
Une image et quelques lignes de présentation si tu as envie bien sûr.
Douce journée pleine de lumière
Josiane
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Douce journée pleine de lumière
Josiane
Re: Santé, spiritualité, réconciliation et pardon
Jeu 16 Oct 2008 - 9:40
Merci Josiane, je vais le faire.
- OphéliaMEMBRE SOLEIL DEUX DIAMANTS
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Localisation : suisse
Date d'inscription : 08/09/2008
PARDON
Jeu 16 Oct 2008 - 12:39
Merci MIRABILI pour ce partage ,l'explication du notre Père...
En janvier 2009 je vais suivre une session sur le guérisseur blessé Passer du jugement à la compassion...avec Isabelle d'Aspremont..belge,est disciple et collaboratrice de talent de Jean Monbourquette(canadien)prêtre et psychologue de renom
Elle donne des conférences et anime des ateliers de croissance sur les thèmes:estime ,deuil,pardon,ombre,mission,affirmation...etc.Elle est co-auteure des livres Demander pardon sans s'humilier(bayard)
Il me faut m'accueillir et m'aimer moi-même
humblement
mais tout entier sans restriction,
ombres et lumières
douceurs et colères
rires et larmes
humiliations et fiertés
revendiquer tout mon passé
mon passé inavoué,inavouable...
Jacques Leclercq
En janvier 2009 je vais suivre une session sur le guérisseur blessé Passer du jugement à la compassion...avec Isabelle d'Aspremont..belge,est disciple et collaboratrice de talent de Jean Monbourquette(canadien)prêtre et psychologue de renom
Elle donne des conférences et anime des ateliers de croissance sur les thèmes:estime ,deuil,pardon,ombre,mission,affirmation...etc.Elle est co-auteure des livres Demander pardon sans s'humilier(bayard)
Il me faut m'accueillir et m'aimer moi-même
humblement
mais tout entier sans restriction,
ombres et lumières
douceurs et colères
rires et larmes
humiliations et fiertés
revendiquer tout mon passé
mon passé inavoué,inavouable...
Jacques Leclercq
- OphéliaMEMBRE SOLEIL DEUX DIAMANTS
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PARDON
Jeu 16 Oct 2008 - 13:03
Je continue
JUNG considère l'acceptation intégrale de soi ,à la fois de ses grandeurs et de ses petitesses,comme étant(l'essentiel de la question morale et le sommet de tout idéal de vie)La charité enseignée par le J-C devrait d'abord s'exercer envers soi-même.
J'ai entendu aussi un témoignage de qq.qui a vécu l'enfer des kmers rouges elle dit LE DEVOIR DE MéMOIRE pour passer au pardon ensuite réconciliation pour cela il faut être 2
Merci de me faire réfléchir...
JUNG considère l'acceptation intégrale de soi ,à la fois de ses grandeurs et de ses petitesses,comme étant(l'essentiel de la question morale et le sommet de tout idéal de vie)La charité enseignée par le J-C devrait d'abord s'exercer envers soi-même.
J'ai entendu aussi un témoignage de qq.qui a vécu l'enfer des kmers rouges elle dit LE DEVOIR DE MéMOIRE pour passer au pardon ensuite réconciliation pour cela il faut être 2
Merci de me faire réfléchir...
Re: Santé, spiritualité, réconciliation et pardon
Jeu 16 Oct 2008 - 13:16
"Il me faut m'accueillir et m'aimer moi-même
humblement
mais tout entier sans restriction,
ombres et lumières
douceurs et colères
rires et larmes
humiliations et fiertés
revendiquer tout mon passé
mon passé inavoué,inavouable..."
Jacques Leclercq
Merci pour cette citation...
j'aime beaucoup.
humblement
mais tout entier sans restriction,
ombres et lumières
douceurs et colères
rires et larmes
humiliations et fiertés
revendiquer tout mon passé
mon passé inavoué,inavouable..."
Jacques Leclercq
Merci pour cette citation...
j'aime beaucoup.
Re: Santé, spiritualité, réconciliation et pardon
Jeu 16 Oct 2008 - 15:47
HO'OPONOPONO*
par Joe Vitale
Il y a deux ans, j’ai entendu parler d’un thérapeute d’Hawaii qui a guéri
une salle complète de patients aliénés criminels — sans jamais voir aucun
d’eux.
Le psychologue étudiait le dossier d’un interné et ensuite regardait en
lui-même pour voir comment il avait créé la maladie de cette personne. À
mesure qu’il s’améliorait lui-même, le patient s’améliorait.
Quand j’ai entendu cette histoire pour la première fois, j’ai pensé que
c’était une légende urbaine. Comment quelqu’un pouvait-il guérir quelqu’un
d’autre en se guérissant lui même ? Comment même le meilleur maître de
l’auto-amélioration pouvait-il guérir l’aliéné criminel?
Ça n’avait pas de sens. Ce n’était pas logique. J’ai donc rejeté cette
histoire. Cependant, je l’ai entendue de nouveau un an plus tard. J’ai
entendu dire que le thérapeute avait utilisé un procédé de guérison hawaïen
appelé ho’oponopono.
Je n’en avais jamais entendu parler, pourtant je ne pouvais laisser cela me
sortir de l’esprit. Si l’histoire était vraie, je devais en savoir davantage
J’avait toujours compris que «responsabilité totale» signifiait que j’étais
responsable de ce que je pensais et de ce que je faisais. Au-delà de ça, je
n’y étais pour rien.
Je crois que la plupart des gens considèrent la responsabilité totale de
cette façon-là. Nous sommes responsables de ce que nous faisons, pas de ce
que n’importe qui d’autre fait — mais cela est faux.
Le thérapeute hawaïen qui a guéri ces personnes malades mentales allait
m’enseigner une nouvelle perspective avancée sur la responsabilité totale.
Il s'appelle Dr Ihaleakala Hew Len. Nous avons probablement passé une heure
à parler lors de notre premier appel téléphonique. Je lui ai demandé de me
raconter toute l’histoire de son travail en tant que thérapeute.
Il a expliqué qu’il avait travaillé quatre ans à l’hôpital de l’État
d’Hawaii.
Cette salle où ils gardaient les malades mentaux criminels était dangereuse.
Des psychologues quittaient chaque mois. Le personnel prenait beaucoup de
congés de maladie ou s’en allait, tout simplement. Les gens marchaient dans
cette salle en gardant le dos contre le mur, craignant d’être attaqués par
les patients.
Ce n’était pas un endroit agréable où vivre, travailler ou venir en visite.
Le Dr Len m’a dit qu’il ne voyait jamais ses patients. Il accepta d’avoir un
bureau et de voir les dossiers. Pendant qu’il regardait les dossiers, il
travaillait sur lui-même. À mesure qu’il travaillait sur lui-même, les
patients commençaient à guérir.
«Après quelques mois, des patients à qui l’on avait dû mettre des entraves
furent autorisés à marcher librement, m’a-t-il dit. D’autres, qui avaient dû
être lourdement médicamentés commencèrent à abandonner leurs médicaments.
Et ceux qui n’avaient aucune chance d’être relâchés furent libérés.»
J’étais stupéfait.
«Pas seulement cela, poursuivit-il, le personnel commença à se plaire à
venir travailler. L’absentéisme et le roulement du personnel prirent fin.
Nous avons fini par avoir plus de personnel que nous en avions besoin parce
que les patients étaient relâchés et que tout le personnel se présentait
pour travailler. Aujourd’hui, cette salle est fermée.»
C'est là que je devais poser la question d'un million de dollars:
«Qu'est-ce que vous faisiez en vous-même qui amenait ces gens à changer?»
«Tout simplement, je guérissais la partie de moi qui les avait créés»,
a-t-il dit.
Je ne comprenais pas. Le Dr Len a expliqué que la responsabilité totale pour
votre vie signifie que tout dans votre vie — simplement parce que c'est dans
votre vie — est de votre responsabilité.
En un sens littéral, le monde entier est votre création.
Ouais. Cela est difficile à avaler. Être responsable de ce que j'ai dit ou
fait est une chose. Être responsable de ce que chacun dans ma vie dit ou
fait est une tout autre chose. Pourtant, la vérité, c'est que si vous
assumez la complète responsabilité de votre vie, alors tout ce que vous
voyez, entendez, goûtez, touchez ou expérimentez de quelque façon est de
votre responsabilité parce que c'est dans votre vie.
Cela signifie que les activités terroristes, le président, l'économie — quoi
que ce soit que vous expérimentez et que vous n'aimez pas —, c'est à vous qu
il revient de les guérir. Ils n'existent, pour ainsi dire, que comme des
projections venant de l'intérieur de vous. Le problème n'est pas leur, il
est vôtre et pour les changer, vous avez à vous changer.
Je sais que cela est difficile à saisir, sans parler que c'est difficile à
accepter et à vivre pour de vrai. Le blâme est beaucoup plus facile que la
responsabilité totale, mais à mesure que je parlais avec le Dr Len j'ai
commencé à réaliser que la guérison pour lui et dans le ho'oponopono
signifie s'aimer soi-même.
Si vous voulez améliorer votre vie, vous devez guérir votre vie. Si vous
voulez guérir quelqu'un — même un criminel malade mental — vous le ferez en
vous guérissant.
J'ai demandé au Dr Len comment il s'y prenait pour se guérir lui-même.
Qu'est-ce qu'il faisait, exactement, quand il regardait les dossiers de ces
patients?
«Je faisais juste répéter "Je m'excuse" et "Je vous aime" encore et encore»,
a-t-il expliqué.
«C'est tout?» «C'est tout.»
Il se trouve que vous aimer vous-même est la plus merveilleuse façon de vous
améliorer, et à mesure que vous vous améliorez, vous améliorez votre monde.
Laissez-moi vous donner un exemple rapide de la façon dont ça marche:
un jour, quelqu'un m'a envoyé un courriel qui m'a contrarié.
Auparavant, j'aurais traité la situation en travaillant sur mes points
faibles émotionnels ou en essayant de raisonner avec la personne qui avait
envoyé le message désagréable.
Cette fois-là, j'ai décidé d'essayer la méthode du Dr Len. Je répétais en
silence
«Je m'excuse» et «Je vous aime»,
je ne le disais à personne en particulier.
J'évoquais simplement l'esprit d'amour pour guérir en moi ce qui avait créé
la circonstance extérieure.
En dedans d'une heure j'ai reçu un courriel de la même personne.
Il s'excusait pour son message précédent.
Rappelez-vous que je n'avais pris aucune mesure extérieure pour obtenir ces
excuses. Je ne lui avais même pas répondu.
Pourtant, en disant «Je t'aime», j'avais en quelque sorte guéri en moi ce
qui le créait.
J'ai par la suite participé à un atelier de ho'oponopono animé par le Dr Len
Il a maintenant 70 ans, il est considéré comme un grand-père chaman et il
est quelque peu solitaire.
Il a louangé mon livre The Attractor Factor. Il m'a dit qu'à mesure que je m
améliorerai la vibration de mon livre augmentera et que chacun le sentira
quand il le lira. Bref, dans la mesure où je m'améliorerai, mes lecteurs s
amélioreront.
«Qu'en est-il des livres qui sont déjà vendus et qui se trouvent un peu
partout (out there)?», ai-je demandé.
«Il ne sont pas "un peu partout"», a-t-il expliqué, m'étonnant encore une
fois avec sa sagesse mystique. «Ils sont encore en vous.»
En résumé, il n'y a pas d'un peu partout.
Cela prendrait un livre entier pour expliquer cette technique avancée avec
la profondeur qu'elle mérite. Qu'il suffise de dire que chaque fois que vous
voulez améliorer quelque chose dans votre vie, il n'y a qu'une seule place
où regarder:
en vous.
Quand vous regardez, faites-le avec amour.
* Ho'oponopono signifie rendre droit, rectifier, corriger. (Note de la
traductrice)
par Joe Vitale
Il y a deux ans, j’ai entendu parler d’un thérapeute d’Hawaii qui a guéri
une salle complète de patients aliénés criminels — sans jamais voir aucun
d’eux.
Le psychologue étudiait le dossier d’un interné et ensuite regardait en
lui-même pour voir comment il avait créé la maladie de cette personne. À
mesure qu’il s’améliorait lui-même, le patient s’améliorait.
Quand j’ai entendu cette histoire pour la première fois, j’ai pensé que
c’était une légende urbaine. Comment quelqu’un pouvait-il guérir quelqu’un
d’autre en se guérissant lui même ? Comment même le meilleur maître de
l’auto-amélioration pouvait-il guérir l’aliéné criminel?
Ça n’avait pas de sens. Ce n’était pas logique. J’ai donc rejeté cette
histoire. Cependant, je l’ai entendue de nouveau un an plus tard. J’ai
entendu dire que le thérapeute avait utilisé un procédé de guérison hawaïen
appelé ho’oponopono.
Je n’en avais jamais entendu parler, pourtant je ne pouvais laisser cela me
sortir de l’esprit. Si l’histoire était vraie, je devais en savoir davantage
J’avait toujours compris que «responsabilité totale» signifiait que j’étais
responsable de ce que je pensais et de ce que je faisais. Au-delà de ça, je
n’y étais pour rien.
Je crois que la plupart des gens considèrent la responsabilité totale de
cette façon-là. Nous sommes responsables de ce que nous faisons, pas de ce
que n’importe qui d’autre fait — mais cela est faux.
Le thérapeute hawaïen qui a guéri ces personnes malades mentales allait
m’enseigner une nouvelle perspective avancée sur la responsabilité totale.
Il s'appelle Dr Ihaleakala Hew Len. Nous avons probablement passé une heure
à parler lors de notre premier appel téléphonique. Je lui ai demandé de me
raconter toute l’histoire de son travail en tant que thérapeute.
Il a expliqué qu’il avait travaillé quatre ans à l’hôpital de l’État
d’Hawaii.
Cette salle où ils gardaient les malades mentaux criminels était dangereuse.
Des psychologues quittaient chaque mois. Le personnel prenait beaucoup de
congés de maladie ou s’en allait, tout simplement. Les gens marchaient dans
cette salle en gardant le dos contre le mur, craignant d’être attaqués par
les patients.
Ce n’était pas un endroit agréable où vivre, travailler ou venir en visite.
Le Dr Len m’a dit qu’il ne voyait jamais ses patients. Il accepta d’avoir un
bureau et de voir les dossiers. Pendant qu’il regardait les dossiers, il
travaillait sur lui-même. À mesure qu’il travaillait sur lui-même, les
patients commençaient à guérir.
«Après quelques mois, des patients à qui l’on avait dû mettre des entraves
furent autorisés à marcher librement, m’a-t-il dit. D’autres, qui avaient dû
être lourdement médicamentés commencèrent à abandonner leurs médicaments.
Et ceux qui n’avaient aucune chance d’être relâchés furent libérés.»
J’étais stupéfait.
«Pas seulement cela, poursuivit-il, le personnel commença à se plaire à
venir travailler. L’absentéisme et le roulement du personnel prirent fin.
Nous avons fini par avoir plus de personnel que nous en avions besoin parce
que les patients étaient relâchés et que tout le personnel se présentait
pour travailler. Aujourd’hui, cette salle est fermée.»
C'est là que je devais poser la question d'un million de dollars:
«Qu'est-ce que vous faisiez en vous-même qui amenait ces gens à changer?»
«Tout simplement, je guérissais la partie de moi qui les avait créés»,
a-t-il dit.
Je ne comprenais pas. Le Dr Len a expliqué que la responsabilité totale pour
votre vie signifie que tout dans votre vie — simplement parce que c'est dans
votre vie — est de votre responsabilité.
En un sens littéral, le monde entier est votre création.
Ouais. Cela est difficile à avaler. Être responsable de ce que j'ai dit ou
fait est une chose. Être responsable de ce que chacun dans ma vie dit ou
fait est une tout autre chose. Pourtant, la vérité, c'est que si vous
assumez la complète responsabilité de votre vie, alors tout ce que vous
voyez, entendez, goûtez, touchez ou expérimentez de quelque façon est de
votre responsabilité parce que c'est dans votre vie.
Cela signifie que les activités terroristes, le président, l'économie — quoi
que ce soit que vous expérimentez et que vous n'aimez pas —, c'est à vous qu
il revient de les guérir. Ils n'existent, pour ainsi dire, que comme des
projections venant de l'intérieur de vous. Le problème n'est pas leur, il
est vôtre et pour les changer, vous avez à vous changer.
Je sais que cela est difficile à saisir, sans parler que c'est difficile à
accepter et à vivre pour de vrai. Le blâme est beaucoup plus facile que la
responsabilité totale, mais à mesure que je parlais avec le Dr Len j'ai
commencé à réaliser que la guérison pour lui et dans le ho'oponopono
signifie s'aimer soi-même.
Si vous voulez améliorer votre vie, vous devez guérir votre vie. Si vous
voulez guérir quelqu'un — même un criminel malade mental — vous le ferez en
vous guérissant.
J'ai demandé au Dr Len comment il s'y prenait pour se guérir lui-même.
Qu'est-ce qu'il faisait, exactement, quand il regardait les dossiers de ces
patients?
«Je faisais juste répéter "Je m'excuse" et "Je vous aime" encore et encore»,
a-t-il expliqué.
«C'est tout?» «C'est tout.»
Il se trouve que vous aimer vous-même est la plus merveilleuse façon de vous
améliorer, et à mesure que vous vous améliorez, vous améliorez votre monde.
Laissez-moi vous donner un exemple rapide de la façon dont ça marche:
un jour, quelqu'un m'a envoyé un courriel qui m'a contrarié.
Auparavant, j'aurais traité la situation en travaillant sur mes points
faibles émotionnels ou en essayant de raisonner avec la personne qui avait
envoyé le message désagréable.
Cette fois-là, j'ai décidé d'essayer la méthode du Dr Len. Je répétais en
silence
«Je m'excuse» et «Je vous aime»,
je ne le disais à personne en particulier.
J'évoquais simplement l'esprit d'amour pour guérir en moi ce qui avait créé
la circonstance extérieure.
En dedans d'une heure j'ai reçu un courriel de la même personne.
Il s'excusait pour son message précédent.
Rappelez-vous que je n'avais pris aucune mesure extérieure pour obtenir ces
excuses. Je ne lui avais même pas répondu.
Pourtant, en disant «Je t'aime», j'avais en quelque sorte guéri en moi ce
qui le créait.
J'ai par la suite participé à un atelier de ho'oponopono animé par le Dr Len
Il a maintenant 70 ans, il est considéré comme un grand-père chaman et il
est quelque peu solitaire.
Il a louangé mon livre The Attractor Factor. Il m'a dit qu'à mesure que je m
améliorerai la vibration de mon livre augmentera et que chacun le sentira
quand il le lira. Bref, dans la mesure où je m'améliorerai, mes lecteurs s
amélioreront.
«Qu'en est-il des livres qui sont déjà vendus et qui se trouvent un peu
partout (out there)?», ai-je demandé.
«Il ne sont pas "un peu partout"», a-t-il expliqué, m'étonnant encore une
fois avec sa sagesse mystique. «Ils sont encore en vous.»
En résumé, il n'y a pas d'un peu partout.
Cela prendrait un livre entier pour expliquer cette technique avancée avec
la profondeur qu'elle mérite. Qu'il suffise de dire que chaque fois que vous
voulez améliorer quelque chose dans votre vie, il n'y a qu'une seule place
où regarder:
en vous.
Quand vous regardez, faites-le avec amour.
* Ho'oponopono signifie rendre droit, rectifier, corriger. (Note de la
traductrice)
Re: Santé, spiritualité, réconciliation et pardon
Jeu 16 Oct 2008 - 15:52
Tu as vu Béatrice les vidéos sur Jung...il y en a sur le forum (dans les approches nouvelles en mieux être...avant dernier titre )
Douce soirée.
Douce soirée.
Re: Santé, spiritualité, réconciliation et pardon
Jeu 16 Oct 2008 - 16:07
Je trouve toujours interessant ces études sur la religion et la santé
J'ai aussi aimé ce passage
"La souffrance peut nous aider à modifier notre façon de penser. Cette réorientation est un acte primordial que Jésus n'a cessé de nous conseiller: « Metanoiete, changez votre façon de penser, modifiez votre comportement, adoptez un nouveau point de vue. » En appliquant ces conseils à notre soi-disant sens de la justice ou même à notre capacité de pardonner, nous rendrions un grand service à notre santé et à celle d'autrui. Cela ne signifie cependant pas que la réconciliation est chose aisée. Dans certains cas, elle se révèle aussi difficile que la préparation d'un sportif de haut niveau à un championnat du monde. Un entraînement quotidien est nécessaire. Il ne s'agit en aucun cas de refouler ses sentiments et de s'en détourner, comme nous le faisons grâce aux moyens modernes de diversion et aux nombreux psychotropes, tels que les antidépresseurs et les tranquillisants. Pour nous réconcilier, il nous faut tout d'abord prendre conscience de nos sentiments de vulnérabilité, d'angoisse et de culpabilité. Aussi longtemps que nous les refoulerons, ils resteront enfouis au plus profond de nous, entraveront notre flux d'énergie et nous rendront malades. Si, au contraire, nous revivons ces profonds traumatismes sans nous soustraire à la douleur, alors deuil, perte, colère et haine pourront être éliminés. Parfois, ce processus est rapide, parfois inscrit dans la durée : des mois, voire des années. Pour reprendre l'exemple du sportif: lui aussi doit travailler sans relâche, chaque jour, durant des années, s'il veut réussir!"
et celui ci aussi
Il est intéressant de voir comment Neil Douglas-Klotz a traduit la phrase de Jésus, « Aimez vos ennemis », que nous avons déjà abordée dans le premier chapitre:
« Depuis un endroit caché
Unis-toi intérieurement avec tes ennemis,
Remplis le vide intérieur par lequel ils sont venus;
Gonflés extérieurement et hors du rythme
Au lieu de progresser harmonieusement pas à pas,
Ils se mettent soudain en mouvement
Et contiennent cet élan
Sans être en accord avec toi.
Reprends ton rythme intérieur
Trouve le mouvement en accord avec le leur, Comme si deux amoureux créaient la vie à partir de la poussière.
Fais-le secrètement, de sorte qu'ils ne le remarquent pas. Cet amour est créateur, il ne bouleverse aucune émotion. »
Merci!
J'ai aussi aimé ce passage
"La souffrance peut nous aider à modifier notre façon de penser. Cette réorientation est un acte primordial que Jésus n'a cessé de nous conseiller: « Metanoiete, changez votre façon de penser, modifiez votre comportement, adoptez un nouveau point de vue. » En appliquant ces conseils à notre soi-disant sens de la justice ou même à notre capacité de pardonner, nous rendrions un grand service à notre santé et à celle d'autrui. Cela ne signifie cependant pas que la réconciliation est chose aisée. Dans certains cas, elle se révèle aussi difficile que la préparation d'un sportif de haut niveau à un championnat du monde. Un entraînement quotidien est nécessaire. Il ne s'agit en aucun cas de refouler ses sentiments et de s'en détourner, comme nous le faisons grâce aux moyens modernes de diversion et aux nombreux psychotropes, tels que les antidépresseurs et les tranquillisants. Pour nous réconcilier, il nous faut tout d'abord prendre conscience de nos sentiments de vulnérabilité, d'angoisse et de culpabilité. Aussi longtemps que nous les refoulerons, ils resteront enfouis au plus profond de nous, entraveront notre flux d'énergie et nous rendront malades. Si, au contraire, nous revivons ces profonds traumatismes sans nous soustraire à la douleur, alors deuil, perte, colère et haine pourront être éliminés. Parfois, ce processus est rapide, parfois inscrit dans la durée : des mois, voire des années. Pour reprendre l'exemple du sportif: lui aussi doit travailler sans relâche, chaque jour, durant des années, s'il veut réussir!"
et celui ci aussi
Il est intéressant de voir comment Neil Douglas-Klotz a traduit la phrase de Jésus, « Aimez vos ennemis », que nous avons déjà abordée dans le premier chapitre:
« Depuis un endroit caché
Unis-toi intérieurement avec tes ennemis,
Remplis le vide intérieur par lequel ils sont venus;
Gonflés extérieurement et hors du rythme
Au lieu de progresser harmonieusement pas à pas,
Ils se mettent soudain en mouvement
Et contiennent cet élan
Sans être en accord avec toi.
Reprends ton rythme intérieur
Trouve le mouvement en accord avec le leur, Comme si deux amoureux créaient la vie à partir de la poussière.
Fais-le secrètement, de sorte qu'ils ne le remarquent pas. Cet amour est créateur, il ne bouleverse aucune émotion. »
Merci!
Re: Santé, spiritualité, réconciliation et pardon
Ven 17 Oct 2008 - 9:57
«Je faisais juste répéter "Je m'excuse" et "Je vous aime" encore et encore»,
A méditer....je connais cette histoire elle est si simple et pourtant cela parait impossible. la vérité est toujours simple, mais c'est justement cette simplicité qui nous empêche de l'accepter, de l'ingérer au plus profond de son être en se la rappelant.
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