POESIE DE MICHEL Compagne de Lumière

Compagne de lumière

A toi qui visite mes rêves
Dans le brouillard de la 3D
Tu répands ta divine clarté
Dans l’obscurité de mon âme

Et de tes gestes graciles et tendres
Tu distilles tant de douceur
Qu’elle est un baume pour mon cœur
Palpitant dans sa cage dorée.

Toi la Déesse oubliée par les hommes
Tu reviens par le portail étoilée
Diffuser le message d’amour
Que nous avions détourné
Pour une vaine et insipide gloire
Faite d’orgueil et de vanité.

Tu ensemenceras le monde
Des graines qui ont germées dans ton cœur.
En se répandant sur la terre
Elles deviendront :
Patience, sourire, partage,
Tolérance, bonté, courage,
Douceur, quiétude et plénitude,
Exhalant dans leur éclosion
L’amour dans sa sublime expression.

Dans cette spirale d’attraction
Tu prendras doucement ma main
Pour la poser sur ton cœur
Et je te reconnaîtrai enfin
Dans la splendeur retrouvée du Divin.

Michel.

Ce que tu écris est très émouvant Michel
Je me sens très touchée
Le frère ensemence de lumière
La compagne de lumière, soeur
Et ensemble crèe l'âge d'or....




Tableau de la merveilleuse Dora Gil

Merci Michel pour tes explications, le brouillard 3D est bien le monde illusoire, celui-ci étant toutefois indispensable à notre expérience du ciel sur cette terre, il en est notre "première marche".

Je te souhaite de maintenir le cap, le plus "darmiquement" possible,

Helinata
Pax Lux

Sainte Marie Madeleine
Jn 20, 1.11-18

Je veux chercher celui que mon cœur aime





"
Nous sommes au matin de Pâques et le tombeau est vide…dans la
vie de Marie Madeleine, il y a aussi un grand vide. Apparemment elle
a tout perdu. Jésus, la seule personne qui donnait un sens à sa vie
a disparu et elle reste là à pleurer à côté de la pierre d’entrée qui
a été roulé.
Si l’on y réfléchit bien, peut-il y avoir de détresse plus grande
quand plus rien ne peut garder le moindre intérêt sur cette terre ?
D’une certaine manière, c’est toute la détresse humaine qui
est présente dans les larmes de Marie Madeleine.
Parfois, au milieu des pires difficultés, tout nous semble perdu,
nous n’avons plus de motif de continuer, las et découragé.

Mais voici qu’en se penchant vers l’intérieur du tombeau, elle
aperçoit deux anges qui lui demandent : « Femme, pourquoi
pleures-tu ? » L’esprit humain peut se briser si rien ne vient
le soutenir. Les anges sont les envoyés de Dieu.
Ces deux personnages vêtus de blanc symbolisent toutes les aides que le Seigneur met sur notre route dans les moments difficiles et que nous avons de la peine à reconnaître comme signe de sa présence, de son amour. Marie Madeleine, tout à sa douleur, ne reconnait pas dans ceux qui lui parlent des messagers célestes et elle répète l’objet obsédant de son désarroi qu’elle avait annoncé à Simon-Pierre et à Jean : « On a enlevé le Seigneur mon maître, et je ne sais pas où on l’a mis.»
"
http://notredamedulaus.over-blog.com/article-21422102.html

La Révolution Marie Madeleine





‘‘ Au cœur de sa mythologie, Marie Madeleine représente la terre et le peuple, la communauté des hommes qui marchent à la rencontre de Dieu ’’

La controverse qui entoure Marie Madeleine et sa relation avec Jésus s’est largement étendue au niveau international depuis la publication du Code Da Vinci et des manuscrits esséniens de la Mer Morte. Mais n’y aurait-il pas un sens supérieur caché derrière cette hypothétique relation conjuguale ? Au-delà du voile des événements extérieurs, Margaret Starbird nous révèle la femme calomniée et le principe féminin «exilé».

Marie Madeleine a traversé déjà de longues années d’exil lorsqu’elle franchit le seuil du troisième millénaire chrétien, majestueuse, serrant toujours contre elle son pot d’albâtre. Elle envisage l’avenir avec enthousiasme, pleine d’un nouvel espoir. Elle n’est pas simplement la femme juive du premier siècle qui était proche de Jésus et qui le connaissait bien, sa fervente disciple, son amie et la première messagère de sa résurrection. Ces détails-là ne sont pas remis en cause. Mais pour importants que soient ces rôles, son envergure mythique est infiniment plus grande. Elle est la messagère de l’archétype très puissant de la femme sacrée : l’épouse perdue longtemps reniée dans la mythologie chrétienne.

la femme prostituée :
une erreur dramatique

Qui était cette femme que les quatre évangélistes ont appelé Madeleine ? Pendant plus de mille quatre cents ans, la tradition chrétienne l’a traitée de prostituée repentante, un épithète non fondé et calomnieux révoqué par l’encyclique de l’Eglise Catholique Romaine en 1969, date à laquelle il a été finalement reconnu officiellement qu’aucun témoignage biblique ne pouvait attester cette tradition apocryphe. Que savons-nous en fait de cette Marie ? Pourquoi son histoire est-elle en train de resurgir aujourd’hui ? C’est un événement d’une telle importance que l’on parle dans certains milieux de résurrection de Marie Madeleine. Qui est ce personnage énigmatique dont l’histoire fait vibrer nos cœurs, dont l’image excite notre imagination, dont le chant hante nos âmes ?
En m’appuyant sur un faisceau de recherches et d’intuitions accumulées pendant presque vingt ans, j’ai été peu à peu convaincue qu’une pièce manquante aux fondations du christianisme est en fait le féminin sacré incarné par Marie elle-même que les évangiles appellent Madeleine, l’épouse perdue de la mythologie chrétienne. Son histoire s’en trouva déformée et sa voix fut dérobée par les pères de l’Eglise qui la qualifièrent de prostituée, contribuant ainsi tragiquement à la dissociation du christianisme face au féminin. De ce fait, cela entraîna involontairement de mystérieuses souffrances au sein de la communauté des hommes pendant presque deux millénaires.
Les répercussions de cette erreur de perception me sont réellement apparues lors du pèlerinage que j’ai fait en France en 1996. Je me tenais devant le relief sculpté dans le tympan roman du douzième siècle dans la basilique de la Madeleine à Vézelay, le quatrième lieu de pèlerinage le plus populaire au Moyen Age. Alors que je contemplais l’image du Christ trônant magnifiquement au-dessus de l’énorme porte d’entrée, j’ai réalisé qu’il lui manquait la main gauche, sans doute détruite lors d’un accident quelconque, ou peut-être intentionnellement saccagée. J’étais stupéfaite. Dans ce haut lieu de pèlerinage de l’Europe occidentale, la main gauche du Christ - symbole du féminin et des fonctions artistiques et intuitives du cerveau humain - manquait tout simplement ! Qu’est-ce que cela signifiait ? Le Christ, le Père céleste, trônant très haut dans notre conscience chrétienne, était mutilé, débarrassé de sa partenaire, il gouvernait seul depuis son trône. Comment pouvait-il être lui-même sans elle ?

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