La pédagogie active Steiner etc.
Lun 25 Aoû 2008 - 6:24
La pédagogie active — on parle aussi de méthodes pédagogiques actives — a pour objectif de rendre l'apprenant acteur de ses apprentissages, afin qu'il construise ses savoirs à travers des situations de recherche.
La pédagogie active se réfère historiquement à Adolphe Ferrière qui, au début du XXe siècle, a été parmi les premiers à utiliser l'appellation école active dans ses publications. Elle est une des bases du courant d'éducation nouvelle.
Freinet écrivait en 1964 dans ses invariants pédagogiques :
« La voie normale de l’acquisition n’est nullement l’observation, l’explication et la démonstration, processus essentiel de l’Ecole, mais le tâtonnement expérimental, démarche naturelle et universelle ».
« Les acquisitions ne se font pas comme l’on croit parfois, par l’étude des règles et des lois, mais par l’expérience. Étudier d’abord ces règles et ces lois, en français, en art, en mathématiques, en sciences, c’est placer la charrue devant les bœufs. »
Des pédagogues comme Freinet ont défendu une pédagogie autre que celle de la transmission.
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thodes_actives
Aujourd'hui, on a tendance à classer abusivement sous l'expression méthodes actives toutes les méthodes qui impliquent réellement l'élève par des exercices ou des mises en situation.
La pédagogie active se réfère historiquement à Adolphe Ferrière qui, au début du XXe siècle, a été parmi les premiers à utiliser l'appellation école active dans ses publications. Elle est une des bases du courant d'éducation nouvelle.
Freinet écrivait en 1964 dans ses invariants pédagogiques :
« La voie normale de l’acquisition n’est nullement l’observation, l’explication et la démonstration, processus essentiel de l’Ecole, mais le tâtonnement expérimental, démarche naturelle et universelle ».
« Les acquisitions ne se font pas comme l’on croit parfois, par l’étude des règles et des lois, mais par l’expérience. Étudier d’abord ces règles et ces lois, en français, en art, en mathématiques, en sciences, c’est placer la charrue devant les bœufs. »
Des pédagogues comme Freinet ont défendu une pédagogie autre que celle de la transmission.
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thodes_actives
Aujourd'hui, on a tendance à classer abusivement sous l'expression méthodes actives toutes les méthodes qui impliquent réellement l'élève par des exercices ou des mises en situation.
Re: La pédagogie active Steiner etc.
Mer 22 Oct 2008 - 5:34
Rudolf Steiner, une épopée de l’esprit
par Jean-Pierre Lentin
Agriculture biodynamique, pédagogie des écoles Steiner ou Waldorf, médecine anthroposophique, tripartition sociale, eurythmie, cristallisations sensibles, mémoire de l’eau, formes vibratoires dans la nature, on n’en finirait pas de faire l’inventaire des pistes ouvertes par Rudolf Steiner au début du XXe siècle. En fait, nous sommes tous des steinériens qui s’ignorent !
Il en est des penseurs comme de ces sources qui apparaissent et disparaissent au cours des années. Les penseurs connaissent leur heure de gloire, puis leur renommée fluctue au gré des modes intellectuelles. La renommée de Rudolf Steiner, en ce début de troisième millénaire, est paradoxalement modeste.
Paradoxalement, puisqu’il n’y a jamais eu autant de “steinériens” qu’aujourd’hui - si l’on entend par là aussi bien les gens qui se réfèrent directement à Steiner que ceux qui pratiquent ou apprécient une des disciplines qu’il a inaugurées sans en connaître l’ancêtre. J’ai déjà raconté, dans ces colonnes, la vie de cet homme étonnant. On y évoquait le rejeton campagnard d’un père télégraphiste aux chemins de fer autrichiens, la voracité de lecture de l’enfant surdoué (il s’escrime sur Kant à dix ans !), l’étudiant en sciences passionné de philosophie, le compilateur des œuvres scientifiques de Goethe, l’animateur de revues politiques et culturelles, le professeur dans des cours populaires socialistes, l’adhésion à la Théosophie en 1902, les conférences dans l’Europe entière, la rupture avec les Théosophes et la fondation de l’Anthroposophie en 1913, la construction d’un quartier général, le Goethaenum, à Dornach, en Suisse, l’énorme renommée de gourou visionnaire, et les six mille conférences en douze ans, jusqu’à sa mort en 1925.
Mais s’il faut remonter à quelque inspiration unique ou unifiante, un « Steiner essentiel », on le trouvera déjà dans le regard du jeune homme de 18 ans, photographié en 1879, qu’on peut voir en ouverture de cet article. À cet âge, s’il faut en croire son autobiographie, Rudolf Steiner s’est déjà donné le programme de pratiques et d’études qu’il va poursuivre pendant toute sa vie. Il est convaincu qu’il existe un monde supra-sensible ou spirituel, qu’on peut y accéder avec de l’entraînement et qu’il se prête à une étude “scientifique”, ou à tout le moins précise et vérifiable. Il appelle “science spirituelle” ou “science occulte” le résultat de ces investigations. Et si le mot “occulte” nous paraît aujourd’hui un peu suranné, il faut se souvenir qu’en allemand il se décline plus simplement à partir du mot Geheim, qui veut dire secret ou mystérieux.
Un métaphysicien optimiste
Steiner, dans ses premiers livres, se présente en philosophe décidé à en découdre avec les idées dominantes de son temps. Il voue une admiration sans bornes à la science, mais ferraille contre le réductionnisme scientifiste. L’idée, par exemple, que la conscience est une activité du cerveau soumis aux lois de la biochimie lui est insupportable. Steiner croit passionnément à l’existence de l’âme. Son anti-matérialisme viscéral est aussi un refus du pessimisme contemporain. Il veut recréer une “métaphysique optimiste”, où la vie humaine s’insère dans une vaste chaîne immatérielle en évolution constante.
Jusqu’à l’âge de quarante ans, il gardera un silence prudent sur ses excursions dans les mondes invisibles. Pourtant, ses expériences paranormales ont eu lieu dès l’enfance. Il raconte par exemple l’apparition, dans la salle d’attente d’une gare, d’une femme étrange, qui ressemble à certains membres de sa famille et qui lui dit : “Essaie de m’aider tant que tu le peux - maintenant, ainsi que plus tard dans ta vie”, avant de disparaître brusquement. Il n’en parle pas à ses parents. Le lendemain, il apprend qu’une parente vient de se suicider. “À compter de cet instant, la vie de l’âme commença à se développer chez l’enfant, qui lui fit prendre entièrement conscience de mondes d’où, non seulement les montagnes ou les arbres extérieurs parlent à l’âme humaine, mais aussi les Êtres qui vivent derrière eux. À compter de cet instant, le garçon vécut avec les esprits de la nature qu’on observe dans une telle région. Il vécut avec les Êtres créateurs qui sont derrière les objets... et se soumit à leur influence de la même façon qu’il se soumettait à l’influence du monde spirituel.”
La puisance des ondes des formes
Une autre illumination a lieu lorsqu’il a huit ans et qu’un maître d’école lui prête un manuel de géométrie. “Qu’on puisse élaborer des formes qui sont vues de manière purement intérieure, indépendante des sens externes, m’emplissait d’une impression de profond contentement. Je trouvais une consolation au sentiment de solitude causé par tant de questions sans réponse. Le fait de pouvoir saisir ce qui était purement spirituel me procurait une joie intérieure. Je sais que par la géométrie, je fis ma première expérience du bonheur.”
Steiner écrit encore : “Pour moi, le monde spirituel était une réalité immédiate. L’individualité spirituelle de chaque personne m’était révélée dans toute sa clarté... Quand quelqu’un mourait, je le suivais dans son voyage vers le monde spirituel...” Et il décrit ainsi son premier élan de penseur : “Ce qui m’importait alors, c’était de parvenir à expliquer sous forme d’idées parfaitement claires l’impulsion vivante qui anime l’âme humaine. Mes efforts dans le domaine des concepts scientifiques précis m’avaient finalement conduit à voir dans l’activité du Moi humain le seul point de départ possible pour toute vraie connaissance. Je me disais : lorsque le Moi est actif et qu’il observe lui-même cette activité, alors la conscience détient un élément spirituel immédiat. Je pensais qu’il suffisait, dès lors, d’exprimer en des concepts clairs et intelligibles ce que l’on percevait de la sorte.”
Ce mince jeune homme, ressemblant, aux dires d’un contemporain, à un “séminariste sous-alimenté”, va se métamorphoser en une star du mysticisme moderne, imposant le respect dans toute l’Europe. On le décrit alors comme “un homme tranquille, aux yeux profondément enfoncés dans leurs orbites”. Orateur hors pair et travailleur infatigable, Steiner est capable d’enchaîner trois conférences dans la même journée, sans sacrifier les questions-réponses ni se dérober au défilé des gens qui lui demandent un entretien personnel. Ses biographes estiment qu’il a payé le prix de cette activité débordante par un épuisement et une mort prématurée, avant l’âge de soixante ans.
On trouvera dans les livres de Steiner, qui sont pour la plupart des transcriptions de ses causeries, une multitude de concepts et de descriptions précises qu’il rapporte de ses méditations. Certains enseignements sont tournés vers le concret et l’expérience pratique - c’est le cas des conférences fondatrices sur l’agriculture biodynamique, la pédagogie ou la médecine. D’autres racontent des histoires à peine croyables. On parcourt une “nuit des temps” beaucoup plus longue que l’âge de l’univers - selon Steiner, les âmes humaines ont une préhistoire remontant à des ères où aucun être ne s’est encore incarné physiquement, où tout se passe dans les sphères immatérielles. On y rencontre des anges, des esprits, des entités, des forces d’ombre et de lumière à l’état pur, et la figure de Jésus-Christ, qui marque, pour Steiner, un tournant fondamental de l’histoire spirituelle. Toutes ces informations viennent des Annales de l’Akasha, une notion hindouiste déjà postulée par les Théosophes - une sorte de mémoire cosmique où le moindre événement serait consigné pour l’éternité. On y apprend aussi que l’homme est quadruple, avec un corps physique, un corps astral, un corps éthérique et un moi essentiel qui régit les trois corps. Et ainsi de suite...
De vraies questions se posent
Ces “révélations” posent évidemment problème aujourd’hui. Par quel bout prendre ça ? Comment peut-on y ajouter foi ? Faut-il couper Steiner en rondelles, accepter les intuitions prémonitoires et refuser l’enseignement occulte ? Certes, il est plus facile d’accorder du crédit à des maîtres spirituels issus d’un passé lointain, enveloppés d’un brouillard culturel qui permet de sélectionner à volonté la dimension symbolique plutôt que la réalité. Face à un mystique contemporain, féru, qui plus est, de sciences et de philosophie modernes, on ressent une immense perplexité. Cette perplexité a été parfaitement résumée par l’écrivain Maurice Maeterlinck, son contemporain, dans Le Grand Secret, une enquête sur le fonds commun des spiritualités premières confronté aux différentes religions et sources ésotériques.
« On est tenté de se demander si l’auteur a réussi à éviter le danger contre lequel il prémunit ses disciples et s’il ne se trouve pas lui-même dans un univers créé de toutes pièces par sa propre imagination ; j’ignore du reste si l’expérience confirme ses allégations. En tout cas, il est permis de concevoir une sorte d’“état second” supérieur à celui des hypnotisés, des somnambules ou des médiums, qui procurerait des visions et des intuitions très différentes de celles que nous fournissent nos sens ou notre intelligence dans leur état normal. Quant à savoir si ces visions ou ces intuitions répondent à des réalités d’un autre plan ou d’autres mondes, c’est une question que pourraient seuls trancher ceux qui les ont éprouvées. La plupart des grands mystiques ont eu spontanément des visions et des intuitions de ce genre, mais elles ne seraient vraiment intéressantes que s’il était prouvé qu’elles proviennent de mystiques réellement et totalement illettrés. Tels étaient, soutient-on, Jakob Boehme, le théosophe-cordonnier de Goerlitz et Ruysbroeck l’Admirable, le vieux moine brabançon qui vécut aux xiiie et xive siècle. Si vraiment il n’y avait pas dans leurs révélations de inconscientes de lectures, on y rencontre de telles analogies avec les enseignements, devenus plus tard ésotériques, des grandes religions primitives, qu’il faudrait croire que tout au haut ou tout au fond de l’humanité, cet enseignement existe, identique, immuable et latent, et correspond à quelque vérité objective et universelle [...].
“Pour Steiner, la question ne se pose même pas. Avant d’avoir retrouvé ou cru retrouver en lui-même les vérités ésotériques qu’il révèle, il connaissait à fond toutes les littératures mystiques, de sorte qu’il est à peu près certain que ses visions ne lui furent apportées que par le reflux de sa mémoire consciente ou subconsciente. [...]
Steiner a mis en pratique ses méthodes intuitives, qui sont une sorte de psychométrie transcendentale, pour nous révéler ce qui se passe dans le soleil, la lune et d’autres mondes. Il nous décrit les transformations successives des entités qui deviendront des hommes, et il le fait avec tant d’assurance qu’on se demande, après l’avoir suivi avec intérêt à travers des préliminaires qui dénotent un esprit très pondéré, très logique et très vaste, s’il devient subitement fou ou si l’on a affaire à un mystificateur ou à un véritable voyant.
Dans le doute, on se dit que le subconscient, qui nous a déjà causé tant de surprises, nous en réserve peut-être d’autres qui seront aussi fantastiques que celles du théosophe autrichien, et, instruit par l’expérience, on s’abstient de le condamner sans appel. » La position prudente de Maeterlinck me semble suffire, jusqu’à nouvel ordre. Comme l’écrivait un autre grand Steiner, George, ce qui caractérise les “classiques”, les “chefs d’œuvres” ou les grands génies créateurs, c’est qu’on se trouve face à des ouvrages qui nous lisent, plutôt que nous ne les lisons. Quand nous lisons ou relisons Rudolf Steiner, nous sommes perpétuellement confrontés aux limites de nos croyances et de notre vision du monde.
Il imagine la musique du futur
Une chose est certaine : une authentique beauté ainsi qu’une bonté sincère et profonde émanent des textes de cet homme. D’ailleurs, le sens artistique ou esthétique constitue pour l’auteur une voie d’entrée royale vers la connaissance supérieure, au même titre que l’esprit logique et raisonnant. Passionné de littérature, de poésie, de théâtre, de musique, de danse, d’architecture et de peinture, Steiner accorde à l’art une signification bien plus vaste qu’on ne lui donne d’ordinaire. Et c’est dans ce domaine que j’ai trouvé, il y a quelques jours, une de ces pépites qui forcent l’admiration par leur puissance prémonitoire.
Il se trouve que je débute un blog sur Internet intitulé “À la recherche de la musique de recherche”. Je relis les conférences de Steiner pour un auditoire de musiciens, en 1920, rassemblées dans le livre L’Essence de la musique, et je tombe sur les phrases suivantes, à propos de la musique du futur : “On peut, me semble-t-il, percevoir clairement la tendance qu’ont aujourd’hui les personnes ressentant profondément la musique à pénétrer pour ainsi dire plus profondément dans le son... L’expérience musicale contemporaine tend de plus en plus vers une division intérieure du son, de la note, en plusieurs parties. On demande, pour ainsi dire, à cette note isolée si elle est déjà dans une certaine mesure une mélodie, ou non... Pouvez-vous vous représenter concrètement qu’il soit possible de ressentir éventuellement une note comme une mélodie en pénétrant plus profond en elle, en extrayant de cette note des sons partiels, susceptibles d’être eux-mêmes entendus ensemble comme une sorte de mélodie ?”
Voilà précisément ce que va creuser la recherche musicale à la fin du xxe siècle et de nos jours encore : une exploration des profondeurs du son, à travers les techniques électro-acoustiques, les micro-intervalles, la musique minimaliste ou répétitive ou la dernière en date des grandes révolutions de la musique écrite, le courant “spectral” inauguré en France par Gérard Grisey ou Tristan Murail à partir des années 1970. Steiner, à l’époque, songeait à Debussy et à ses héritiers potentiels. Mais, rétrospectivement, quelle pertinence ! Alors, chapeau, l’artiste...
Bibliographie :
Il existe deux éditeurs francophones de l’œuvre de Steiner, les éditions anthroposophiques romandes, en Suisse, et le Centre Triades, à Paris, qui proposent à eux deux pas moins de 179 titres disponibles ! Parmi les incontournables : La Philosophie de la liberté (son premier manifeste anti-matérialiste), L’Initiation, ou comment acquérir des connaissances sur les mondes supérieurs (un manuel pratique), Agriculture, fondements spirituels de la méthode biodynamique (aux origines du mouvement bio).
Contacts :
Éditions Triades (également distributeur en France des éditions anthroposophiques romandes) : 4, rue de La Grande Chaumière, 75006 Paris. - www.editions-triades.com
Société Antroposophique en France : 2 et 4, rue de la Grande Chaumière, 75006 Paris - www.anthroposophie.fr
Maison de l’Agriculture biodynamique : 5, place de la Gare - 68000 COLMAR France - www.bio-dynamie.org
Écoles Steiner Waldorf en France : www.steiner-waldorf.org
Esprit du temps, revue anthroposophique www.chez.com/espritdutemps/
Goethaenum, le Q.G. mondial (en allemand) www.goetheanum.org
Anthroposophy Network (en anglais) www.anthroposophy.net
par Jean-Pierre Lentin
Agriculture biodynamique, pédagogie des écoles Steiner ou Waldorf, médecine anthroposophique, tripartition sociale, eurythmie, cristallisations sensibles, mémoire de l’eau, formes vibratoires dans la nature, on n’en finirait pas de faire l’inventaire des pistes ouvertes par Rudolf Steiner au début du XXe siècle. En fait, nous sommes tous des steinériens qui s’ignorent !
Il en est des penseurs comme de ces sources qui apparaissent et disparaissent au cours des années. Les penseurs connaissent leur heure de gloire, puis leur renommée fluctue au gré des modes intellectuelles. La renommée de Rudolf Steiner, en ce début de troisième millénaire, est paradoxalement modeste.
Paradoxalement, puisqu’il n’y a jamais eu autant de “steinériens” qu’aujourd’hui - si l’on entend par là aussi bien les gens qui se réfèrent directement à Steiner que ceux qui pratiquent ou apprécient une des disciplines qu’il a inaugurées sans en connaître l’ancêtre. J’ai déjà raconté, dans ces colonnes, la vie de cet homme étonnant. On y évoquait le rejeton campagnard d’un père télégraphiste aux chemins de fer autrichiens, la voracité de lecture de l’enfant surdoué (il s’escrime sur Kant à dix ans !), l’étudiant en sciences passionné de philosophie, le compilateur des œuvres scientifiques de Goethe, l’animateur de revues politiques et culturelles, le professeur dans des cours populaires socialistes, l’adhésion à la Théosophie en 1902, les conférences dans l’Europe entière, la rupture avec les Théosophes et la fondation de l’Anthroposophie en 1913, la construction d’un quartier général, le Goethaenum, à Dornach, en Suisse, l’énorme renommée de gourou visionnaire, et les six mille conférences en douze ans, jusqu’à sa mort en 1925.
Mais s’il faut remonter à quelque inspiration unique ou unifiante, un « Steiner essentiel », on le trouvera déjà dans le regard du jeune homme de 18 ans, photographié en 1879, qu’on peut voir en ouverture de cet article. À cet âge, s’il faut en croire son autobiographie, Rudolf Steiner s’est déjà donné le programme de pratiques et d’études qu’il va poursuivre pendant toute sa vie. Il est convaincu qu’il existe un monde supra-sensible ou spirituel, qu’on peut y accéder avec de l’entraînement et qu’il se prête à une étude “scientifique”, ou à tout le moins précise et vérifiable. Il appelle “science spirituelle” ou “science occulte” le résultat de ces investigations. Et si le mot “occulte” nous paraît aujourd’hui un peu suranné, il faut se souvenir qu’en allemand il se décline plus simplement à partir du mot Geheim, qui veut dire secret ou mystérieux.
Un métaphysicien optimiste
Steiner, dans ses premiers livres, se présente en philosophe décidé à en découdre avec les idées dominantes de son temps. Il voue une admiration sans bornes à la science, mais ferraille contre le réductionnisme scientifiste. L’idée, par exemple, que la conscience est une activité du cerveau soumis aux lois de la biochimie lui est insupportable. Steiner croit passionnément à l’existence de l’âme. Son anti-matérialisme viscéral est aussi un refus du pessimisme contemporain. Il veut recréer une “métaphysique optimiste”, où la vie humaine s’insère dans une vaste chaîne immatérielle en évolution constante.
Jusqu’à l’âge de quarante ans, il gardera un silence prudent sur ses excursions dans les mondes invisibles. Pourtant, ses expériences paranormales ont eu lieu dès l’enfance. Il raconte par exemple l’apparition, dans la salle d’attente d’une gare, d’une femme étrange, qui ressemble à certains membres de sa famille et qui lui dit : “Essaie de m’aider tant que tu le peux - maintenant, ainsi que plus tard dans ta vie”, avant de disparaître brusquement. Il n’en parle pas à ses parents. Le lendemain, il apprend qu’une parente vient de se suicider. “À compter de cet instant, la vie de l’âme commença à se développer chez l’enfant, qui lui fit prendre entièrement conscience de mondes d’où, non seulement les montagnes ou les arbres extérieurs parlent à l’âme humaine, mais aussi les Êtres qui vivent derrière eux. À compter de cet instant, le garçon vécut avec les esprits de la nature qu’on observe dans une telle région. Il vécut avec les Êtres créateurs qui sont derrière les objets... et se soumit à leur influence de la même façon qu’il se soumettait à l’influence du monde spirituel.”
La puisance des ondes des formes
Une autre illumination a lieu lorsqu’il a huit ans et qu’un maître d’école lui prête un manuel de géométrie. “Qu’on puisse élaborer des formes qui sont vues de manière purement intérieure, indépendante des sens externes, m’emplissait d’une impression de profond contentement. Je trouvais une consolation au sentiment de solitude causé par tant de questions sans réponse. Le fait de pouvoir saisir ce qui était purement spirituel me procurait une joie intérieure. Je sais que par la géométrie, je fis ma première expérience du bonheur.”
Steiner écrit encore : “Pour moi, le monde spirituel était une réalité immédiate. L’individualité spirituelle de chaque personne m’était révélée dans toute sa clarté... Quand quelqu’un mourait, je le suivais dans son voyage vers le monde spirituel...” Et il décrit ainsi son premier élan de penseur : “Ce qui m’importait alors, c’était de parvenir à expliquer sous forme d’idées parfaitement claires l’impulsion vivante qui anime l’âme humaine. Mes efforts dans le domaine des concepts scientifiques précis m’avaient finalement conduit à voir dans l’activité du Moi humain le seul point de départ possible pour toute vraie connaissance. Je me disais : lorsque le Moi est actif et qu’il observe lui-même cette activité, alors la conscience détient un élément spirituel immédiat. Je pensais qu’il suffisait, dès lors, d’exprimer en des concepts clairs et intelligibles ce que l’on percevait de la sorte.”
Ce mince jeune homme, ressemblant, aux dires d’un contemporain, à un “séminariste sous-alimenté”, va se métamorphoser en une star du mysticisme moderne, imposant le respect dans toute l’Europe. On le décrit alors comme “un homme tranquille, aux yeux profondément enfoncés dans leurs orbites”. Orateur hors pair et travailleur infatigable, Steiner est capable d’enchaîner trois conférences dans la même journée, sans sacrifier les questions-réponses ni se dérober au défilé des gens qui lui demandent un entretien personnel. Ses biographes estiment qu’il a payé le prix de cette activité débordante par un épuisement et une mort prématurée, avant l’âge de soixante ans.
On trouvera dans les livres de Steiner, qui sont pour la plupart des transcriptions de ses causeries, une multitude de concepts et de descriptions précises qu’il rapporte de ses méditations. Certains enseignements sont tournés vers le concret et l’expérience pratique - c’est le cas des conférences fondatrices sur l’agriculture biodynamique, la pédagogie ou la médecine. D’autres racontent des histoires à peine croyables. On parcourt une “nuit des temps” beaucoup plus longue que l’âge de l’univers - selon Steiner, les âmes humaines ont une préhistoire remontant à des ères où aucun être ne s’est encore incarné physiquement, où tout se passe dans les sphères immatérielles. On y rencontre des anges, des esprits, des entités, des forces d’ombre et de lumière à l’état pur, et la figure de Jésus-Christ, qui marque, pour Steiner, un tournant fondamental de l’histoire spirituelle. Toutes ces informations viennent des Annales de l’Akasha, une notion hindouiste déjà postulée par les Théosophes - une sorte de mémoire cosmique où le moindre événement serait consigné pour l’éternité. On y apprend aussi que l’homme est quadruple, avec un corps physique, un corps astral, un corps éthérique et un moi essentiel qui régit les trois corps. Et ainsi de suite...
De vraies questions se posent
Ces “révélations” posent évidemment problème aujourd’hui. Par quel bout prendre ça ? Comment peut-on y ajouter foi ? Faut-il couper Steiner en rondelles, accepter les intuitions prémonitoires et refuser l’enseignement occulte ? Certes, il est plus facile d’accorder du crédit à des maîtres spirituels issus d’un passé lointain, enveloppés d’un brouillard culturel qui permet de sélectionner à volonté la dimension symbolique plutôt que la réalité. Face à un mystique contemporain, féru, qui plus est, de sciences et de philosophie modernes, on ressent une immense perplexité. Cette perplexité a été parfaitement résumée par l’écrivain Maurice Maeterlinck, son contemporain, dans Le Grand Secret, une enquête sur le fonds commun des spiritualités premières confronté aux différentes religions et sources ésotériques.
« On est tenté de se demander si l’auteur a réussi à éviter le danger contre lequel il prémunit ses disciples et s’il ne se trouve pas lui-même dans un univers créé de toutes pièces par sa propre imagination ; j’ignore du reste si l’expérience confirme ses allégations. En tout cas, il est permis de concevoir une sorte d’“état second” supérieur à celui des hypnotisés, des somnambules ou des médiums, qui procurerait des visions et des intuitions très différentes de celles que nous fournissent nos sens ou notre intelligence dans leur état normal. Quant à savoir si ces visions ou ces intuitions répondent à des réalités d’un autre plan ou d’autres mondes, c’est une question que pourraient seuls trancher ceux qui les ont éprouvées. La plupart des grands mystiques ont eu spontanément des visions et des intuitions de ce genre, mais elles ne seraient vraiment intéressantes que s’il était prouvé qu’elles proviennent de mystiques réellement et totalement illettrés. Tels étaient, soutient-on, Jakob Boehme, le théosophe-cordonnier de Goerlitz et Ruysbroeck l’Admirable, le vieux moine brabançon qui vécut aux xiiie et xive siècle. Si vraiment il n’y avait pas dans leurs révélations de inconscientes de lectures, on y rencontre de telles analogies avec les enseignements, devenus plus tard ésotériques, des grandes religions primitives, qu’il faudrait croire que tout au haut ou tout au fond de l’humanité, cet enseignement existe, identique, immuable et latent, et correspond à quelque vérité objective et universelle [...].
“Pour Steiner, la question ne se pose même pas. Avant d’avoir retrouvé ou cru retrouver en lui-même les vérités ésotériques qu’il révèle, il connaissait à fond toutes les littératures mystiques, de sorte qu’il est à peu près certain que ses visions ne lui furent apportées que par le reflux de sa mémoire consciente ou subconsciente. [...]
Steiner a mis en pratique ses méthodes intuitives, qui sont une sorte de psychométrie transcendentale, pour nous révéler ce qui se passe dans le soleil, la lune et d’autres mondes. Il nous décrit les transformations successives des entités qui deviendront des hommes, et il le fait avec tant d’assurance qu’on se demande, après l’avoir suivi avec intérêt à travers des préliminaires qui dénotent un esprit très pondéré, très logique et très vaste, s’il devient subitement fou ou si l’on a affaire à un mystificateur ou à un véritable voyant.
Dans le doute, on se dit que le subconscient, qui nous a déjà causé tant de surprises, nous en réserve peut-être d’autres qui seront aussi fantastiques que celles du théosophe autrichien, et, instruit par l’expérience, on s’abstient de le condamner sans appel. » La position prudente de Maeterlinck me semble suffire, jusqu’à nouvel ordre. Comme l’écrivait un autre grand Steiner, George, ce qui caractérise les “classiques”, les “chefs d’œuvres” ou les grands génies créateurs, c’est qu’on se trouve face à des ouvrages qui nous lisent, plutôt que nous ne les lisons. Quand nous lisons ou relisons Rudolf Steiner, nous sommes perpétuellement confrontés aux limites de nos croyances et de notre vision du monde.
Il imagine la musique du futur
Une chose est certaine : une authentique beauté ainsi qu’une bonté sincère et profonde émanent des textes de cet homme. D’ailleurs, le sens artistique ou esthétique constitue pour l’auteur une voie d’entrée royale vers la connaissance supérieure, au même titre que l’esprit logique et raisonnant. Passionné de littérature, de poésie, de théâtre, de musique, de danse, d’architecture et de peinture, Steiner accorde à l’art une signification bien plus vaste qu’on ne lui donne d’ordinaire. Et c’est dans ce domaine que j’ai trouvé, il y a quelques jours, une de ces pépites qui forcent l’admiration par leur puissance prémonitoire.
Il se trouve que je débute un blog sur Internet intitulé “À la recherche de la musique de recherche”. Je relis les conférences de Steiner pour un auditoire de musiciens, en 1920, rassemblées dans le livre L’Essence de la musique, et je tombe sur les phrases suivantes, à propos de la musique du futur : “On peut, me semble-t-il, percevoir clairement la tendance qu’ont aujourd’hui les personnes ressentant profondément la musique à pénétrer pour ainsi dire plus profondément dans le son... L’expérience musicale contemporaine tend de plus en plus vers une division intérieure du son, de la note, en plusieurs parties. On demande, pour ainsi dire, à cette note isolée si elle est déjà dans une certaine mesure une mélodie, ou non... Pouvez-vous vous représenter concrètement qu’il soit possible de ressentir éventuellement une note comme une mélodie en pénétrant plus profond en elle, en extrayant de cette note des sons partiels, susceptibles d’être eux-mêmes entendus ensemble comme une sorte de mélodie ?”
Voilà précisément ce que va creuser la recherche musicale à la fin du xxe siècle et de nos jours encore : une exploration des profondeurs du son, à travers les techniques électro-acoustiques, les micro-intervalles, la musique minimaliste ou répétitive ou la dernière en date des grandes révolutions de la musique écrite, le courant “spectral” inauguré en France par Gérard Grisey ou Tristan Murail à partir des années 1970. Steiner, à l’époque, songeait à Debussy et à ses héritiers potentiels. Mais, rétrospectivement, quelle pertinence ! Alors, chapeau, l’artiste...
Bibliographie :
Il existe deux éditeurs francophones de l’œuvre de Steiner, les éditions anthroposophiques romandes, en Suisse, et le Centre Triades, à Paris, qui proposent à eux deux pas moins de 179 titres disponibles ! Parmi les incontournables : La Philosophie de la liberté (son premier manifeste anti-matérialiste), L’Initiation, ou comment acquérir des connaissances sur les mondes supérieurs (un manuel pratique), Agriculture, fondements spirituels de la méthode biodynamique (aux origines du mouvement bio).
Contacts :
Éditions Triades (également distributeur en France des éditions anthroposophiques romandes) : 4, rue de La Grande Chaumière, 75006 Paris. - www.editions-triades.com
Société Antroposophique en France : 2 et 4, rue de la Grande Chaumière, 75006 Paris - www.anthroposophie.fr
Maison de l’Agriculture biodynamique : 5, place de la Gare - 68000 COLMAR France - www.bio-dynamie.org
Écoles Steiner Waldorf en France : www.steiner-waldorf.org
Esprit du temps, revue anthroposophique www.chez.com/espritdutemps/
Goethaenum, le Q.G. mondial (en allemand) www.goetheanum.org
Anthroposophy Network (en anglais) www.anthroposophy.net
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Re: La pédagogie active Steiner etc.
Mer 22 Oct 2008 - 9:06
AVOIR LA FORCE D'éVEILLER EN SOI
LA LUMIèRE DE LA PENSéE,
TIRER AINSI LA LECON DE CE QUI FUT VéCU
AUX SOURCES DE L'ESPRIT,
VOILà L'HéRITAGE DE L'éTé
LE CALME DE L'AUTOMNE
L'ESPéRANCE POUR L'HIVER (du calendrier de l'âme de Rudolf Steiner)..
LA LUMIèRE DE LA PENSéE,
TIRER AINSI LA LECON DE CE QUI FUT VéCU
AUX SOURCES DE L'ESPRIT,
VOILà L'HéRITAGE DE L'éTé
LE CALME DE L'AUTOMNE
L'ESPéRANCE POUR L'HIVER (du calendrier de l'âme de Rudolf Steiner)..
Re: La pédagogie active Steiner etc.
Mer 22 Oct 2008 - 9:29
Ah je suis contente que cela te parle...
la pensée oui le formidable pouvoir de la pensée qui peut se projeter au plus haut ...plus haut, plus haut, plus haut...pour aller chercher avec notre imagination tout ce dont nous avons besoin comme force, douceur, amour, présence, santé, joie, pardon, protection....... et les ressentir en soi, les vivre ...les faire descendre dans notre corps physique pour transformer...transformer...tout transformer en lumière :)
Que tous les anges du ciel te bénissent douce Béatrice...qu'ils te bénissent, te bénissent et te bénissent
la pensée oui le formidable pouvoir de la pensée qui peut se projeter au plus haut ...plus haut, plus haut, plus haut...pour aller chercher avec notre imagination tout ce dont nous avons besoin comme force, douceur, amour, présence, santé, joie, pardon, protection....... et les ressentir en soi, les vivre ...les faire descendre dans notre corps physique pour transformer...transformer...tout transformer en lumière :)
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- OphéliaMEMBRE SOLEIL DEUX DIAMANTS
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Re: La pédagogie active Steiner etc.
Mer 22 Oct 2008 - 9:45
QUE LES ANGES TE BéNISSENT AUSSI BEA
Re: La pédagogie active Steiner etc.
Ven 7 Nov 2008 - 12:03
Le site du soutien à la parentalité à destination des professionnels |Parentalité > Accueil
Bienvenue sur le site parentalité.be !
Un espace de référence pour tous les professionnels qui se mobilisent pour le bien-être des enfants et des familles.
Cet espace se veut un lieu d’information, de valorisation et d’échange en matière de soutien à la parentalité. Vous y trouverez, en toute transversalité, bon nombre de ressources disponibles en Communauté française.
Une initiative de la Ministre de l'Enfance, de l'Aide à la Jeunesse et de la Santé
http://www.parentalite.cfwb.be/
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Une initiative de la Ministre de l'Enfance, de l'Aide à la Jeunesse et de la Santé
http://www.parentalite.cfwb.be/
Re: La pédagogie active Steiner etc.
Ven 7 Nov 2008 - 12:04
Billet de la présidente de l'EPI
http://www.ep-i.be/publi_content.aspx
Les couleurs et leurs relations
Les vibrations des couleurs sont beaucoup plus intenses que celle des sons et les modifications chimiques du corps seront plus faciles et plus rapides en travaillant avec les couleurs. Le corps se trouve irradié par les couleurs qu’il porte sur lui.
En regardant les vêtements que portent en général les futures mères, on constate que les couleurs sombres sont dominantes et cela m’interpelle. Ces couleurs sont-elle en rapport avec ce que l’on vit émotionnellement ? Est-ce que l’on reproduit inconsciemment ses états d’âme ?
Mais je reviens au bébé, il distingue fort bien la nuit du jour, son monde change de nuances lorsque la mère passe de la lumière du jour à la lumière artificielle, également quand elle change de vêtement.
Les couleurs portées par la mère pendant la grossesse ne sont pas perçues directement par le bébé, néanmoins elles affectent sa perception. C’est pourquoi les femmes enceintes devraient porter les couleurs complémentaires au bleu indigo dans lequel le bébé baigne. C'est-à-dire du blanc, de l’orange, du rouge clair. Aucun risque d’interférence et le milieu placentaire ne sera pas parasité.
Savoir que le corps se trouve irradié par les couleurs qu’il porte sur lui, devrait nous faire réfléchir. Manteaux, pantalons, jupes, pulls, la mode nous revêt de noir de la tête aux pieds.
Pourtant la joie, le bonheur, la paix s’accompagnent rarement du noir…
Cela ne nous inciterait-il pas à changer ?
Nelly Wilisky, Présidente
Notre brochure s'adresse aux futures mamans mais aussi à un public plus élargi.
Tous les trimestres, vous trouverez dans l'E.P.I des textes qui parlent de communication, de santé, de réflexions sur la peur, la violence... d'alimentation et santé, de la vie du bébé dans le ventre de sa mère, des conseils et des astuces; des poèmes, de l'humour.
http://www.ep-i.be/publi_content.aspx
Les couleurs et leurs relations
Les vibrations des couleurs sont beaucoup plus intenses que celle des sons et les modifications chimiques du corps seront plus faciles et plus rapides en travaillant avec les couleurs. Le corps se trouve irradié par les couleurs qu’il porte sur lui.
En regardant les vêtements que portent en général les futures mères, on constate que les couleurs sombres sont dominantes et cela m’interpelle. Ces couleurs sont-elle en rapport avec ce que l’on vit émotionnellement ? Est-ce que l’on reproduit inconsciemment ses états d’âme ?
Mais je reviens au bébé, il distingue fort bien la nuit du jour, son monde change de nuances lorsque la mère passe de la lumière du jour à la lumière artificielle, également quand elle change de vêtement.
Les couleurs portées par la mère pendant la grossesse ne sont pas perçues directement par le bébé, néanmoins elles affectent sa perception. C’est pourquoi les femmes enceintes devraient porter les couleurs complémentaires au bleu indigo dans lequel le bébé baigne. C'est-à-dire du blanc, de l’orange, du rouge clair. Aucun risque d’interférence et le milieu placentaire ne sera pas parasité.
Savoir que le corps se trouve irradié par les couleurs qu’il porte sur lui, devrait nous faire réfléchir. Manteaux, pantalons, jupes, pulls, la mode nous revêt de noir de la tête aux pieds.
Pourtant la joie, le bonheur, la paix s’accompagnent rarement du noir…
Cela ne nous inciterait-il pas à changer ?
Nelly Wilisky, Présidente
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Tous les trimestres, vous trouverez dans l'E.P.I des textes qui parlent de communication, de santé, de réflexions sur la peur, la violence... d'alimentation et santé, de la vie du bébé dans le ventre de sa mère, des conseils et des astuces; des poèmes, de l'humour.
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