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Ophélia
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Conte de sagesse - Page 3 Empty Re: Conte de sagesse

Dim 5 Fév 2012 - 17:06

RABBIN


Un jour de sabbat, le fils d'un rabbin alla prier dans une synagogue autre que celle de son père. À son retour, le rabbin lui demanda :
— Eh bien, as-tu appris quelque chose de nouveau ?

Et le fils de répondre :
— Oui, bien sûr!

Le père, un peu vexé dans sa fierté de rabbin, reprit :
— Alors, qu'est-ce donc qu'ils enseignent là-bas ?

— Aime ton ennemi ! dit le fils.

Le père s'empressa de répliquer :
— Ils prêchent la même chose que moi. Comment peux-tu prétendre avoir appris quelque chose de nouveau ?

Le fils répondit :
— Ils m'ont appris à aimer l'ennemi qui habite en moi, alors que je m'acharne à le combattre.

Jean Monbourquette
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Dim 12 Fév 2012 - 10:56


LE CHEMIN DES MOTS



Il était une fois une petite fille qui ne trouvait jamais les mots pour dire ce qu'elle ressentait.

Chaque fois qu'elle tentait de s'exprimer, de traduire ce qui se passait à l'intérieur d'elle, elle éprouvait une sorte de vide.

Les mots semblaient courir plus vite que sa pensée. Ils avaient l'air de se bousculer dans sa bouche mais n'arrivaient pas à se mettre ensemble pour faire une phrase.

Dans ces moments-là, elle devenait agressive, violente, presque méchante. Et des phrases toutes faites, coupantes, cinglantes sortaient de sa bouche.

Elles lui servaient uniquement à couper la relation qui aurait pu commencer.

"De toute façon tu ne peux pas comprendre."

"Ca sert à rien de dire."

"Ce sont des bêtises de croire qu'il faut tout dire !"

D'autres fois, elle préférait s'enfermer dans le silence, avec ce sentiment douloureux : que de toute façon, personne ne pouvait savoir ce qu'elle ressentait, qu'elle n'y arriverait jamais, que les mots ne sont que des mots.

Mais tout au fond d'elle-même, elle était malheureuse, désespérée, vivant une véritable torture à chaque tentative de partage.

Un jour, elle entendit un poète qui disait à la radio qu'il y a, chez tout être humain, un chemin des mots qu'il appartient à chacun de trouver.

Et, dès le lendemain, la petite fille décida de partir sur le chemin des mots qui était à l'intérieur d'elle.

La première fois où elle s'aventura sur le chemin des mots, elle ne vit rien. Seulement des cailloux, des ronces, des branchages, des orties, et quelques fleurs piquantes.

Les mots du chemin des mots semblaient se cacher, paraissaient la fuir.

La seconde fois où elle chemina sur le chemin des mots, le premier mot qu'elle vit sur la pente d'un talus fut le mot "OSER".

Quand elle s'approcha, ce mot osa lui parler. Il dit d'une voix exténuée :

"Veux-tu me pousser un peu plus haut sur le talus ?"

Elle lui répondit : "Je crois que je vais te prendre avec moi et que je vais t'emmener très loin dans ma vie."

Une autre fois, elle découvrit que les mots étaient comme des signes sur le bord de ce chemin et que chacun avait une forme différente et un sens particulier.

Le deuxième mot qu'elle rencontra fut le mot "VIE".

Elle le ramassa, le mit contre son oreille.

Tout d'abord, elle n'entendit rien. Mais, en retenant sa respiration, elle perçut comme un petit chuchotement :

"Je suis en toi, je suis en toi." et plus bas encore :

"Prends soin de moi." Mais là, elle ne fut pas très sure d'avoir bien entendu.

Un peu plus loin sur le chemin des mots, elle trouva un petit mot tout seul, recroquevillé sur lui-même, tout frileux comme s'il avait froid.

Il avait vraiment l'air malheureux ce mot-là.

Elle le ramassa, le réchauffa un peu, l'approcha de son coeur et entendit un grand silence.

Elle le caressa et lui dit : "Comment tu t'appelles-toi ?"

Et le petit mot qu'elle avait ramassé lui dit d'une voix nouée :

"Moi, je suis le mot "SEUL". Je suis vraiment tout seul. Je suis perdu, personne ne s'intéresse à moi, ni ne s'occupe de moi."

Elle serra le petit mot contre elle, l'embrassa doucement et poursuivit sa route.

Près d'un fossé sur le chemin des mots, elle vit un mot à genoux, les bras tendus.

Elle s'arrêta, le regarda et c'est le mot qui s'adressa à elle :

"Je m'appelle TOI", lui dit-il.

"Je suis un mot très ancien mais difficile à rencontrer car il faut me différencier sans arrêt des autres."

La petite fille le prit en disant :

"J'ai envie de t'adopter, toi, tu seras un bon compagnon pour moi."

Sur le chemin des mots elle rencontra d'autres mots qu'elle laissa à leur place.

Elle chercha un mot tout joyeux, tout vivant. Un mot qui puisse scintiller dans la nuit de ses errances et de ses silences.

Elle le trouva au creux d'une petite clairière. Il était allongé de tout son long, paraissait détendu les yeux grands ouverts.

Il avait l'air d'un mot tout à fait heureux d'être là.

Elle s'approcha de lui, lui sourit et dit :

"C'est vraiment toi que je cherchais, je suis ravie de t'avoir trouvé. Veux-tu venir avec moi ?"

Il répondit: "Bien sûr, moi aussi je t'attendais..." Ce mot qu'elle avait trouvé était le mot VIVRA.

Quand elle rassembla tous les mots qu'elle avait recueillis sur le chemin des mots, elle découvrit avec stupéfaction qu'ils pouvaient faire la phrase suivante :

"Ose ta vie, toi seule la vivras."

Elle répéta plus lentement :

"Ose ta vie, toi seule la vivras."

Depuis ce jour, la petite fille prit l'habitude d'aller se promener sur le chemin des mots.

Elle fit ainsi des découvertes étonnantes, et ceux qui la connaissent furent très surpris d'entendre tout ce que cette petite fille avait à l'intérieur d'elle.

Ils furent étonnés de toute la richesse qu'il y avait dans une petite fille très silencieuse.

Ainsi ce termine le conte de la petite fille qui ne trouvait jamais les mots pour se dire.



Auteur Inconnu

http://www.yoga-plenitude.com/pages/content/poemes/le-chemin-des-mots.html

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Jeu 23 Fév 2012 - 9:16

LES HABITS DU SAGE.

Club Positif

Un Roi, ayant entendu parler d'un Sage dont l'enseignement était réputé dans la région, l'invita à dîner.

Le jour précédent l'invitation, le grand Maître se présenta au palais dans l'habit de mendiant qu'il portait parmi ses disciples. Personne ne fit attention à lui.

Il entra, mais n'eut pas même le temps d'arriver à la salle à manger : les pages du Roi, voyant ce mendiant souiller de sa présence le sol royal, le menèrent vers les cuisines où on lui offrit quelques restes.

Le Sage ne dit rien mais s'en alla comme il était venu.

Le lendemain, il revint chez le Roi, cette fois-ci vêtu de
son plus beau punjabi traditionnel : on lui réserva une place d'honneur au milieu des convives de haut rang.

Mais dès que les pages apportèrent les plats, la réaction du Sage surprit tout le monde: il prit la nourriture dans ses mains et en fit une boule qu'il mit dans ses poches.

Le Roi choisit de ne rien dire mais alors qu'on apportait
le dernier plat, le grand Maître plongea la main à l'intérieur et en retira une pleine poignée de riz qu'il répandit sur son manteau en disant:

« Tiens, c'est pour toi ».

Le Roi, n'y tenant plus lui lança:

« Serais-tu devenu fou, toi que l'on dit si sage ? »

Après un long silence, le Maître répondit:

« Je me suis présenté chez toi hier dans mon habit de mendiant et l'on m'a donné les restes comme à un chien. Aujourd'hui, j'arrive richement vêtu et on m'honore. C'est donc mon manteau que l'on invite, il est normal que ce soit lui qui se nourrisse. »


Sur quoi devons-nous juger autrui ?
Sur les apparences ou sur ce qu'il est vraiment ?

Comme ce Roi, nous sommes trop souvent méfiants et victimes des préjugés de notre caste, de notre famille, de notre condition sociale.

Nous fermons notre cour et notre raison avant de connaître la personne en face.

Avant de juger, écoutons ce que les autres ont à nous dire: nous recueillerons peut-être des secrets très utiles... et s'ils n'ont que de mauvaises paroles, nous saurons alors quoi faire pour les éviter !
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Mar 17 Avr 2012 - 7:08

Il était une fois une femme qui, après avoir traversé toute une vie de femme, habitée par différents amours, puis pas une relation essentielle avec un homme qui fut son mari, après avoir porté et élevé des enfants et exercé une profession passionnante, se retrouva au bord de l’existence, devant l’immense vide de sa solitude, celle de sa rencontre manquée avec elle-même.

Comment est-ce possible ? Comment se retrouver ainsi en solitude au mitan de sa vie, vide de projets, dévitalisée d’avoir trop donné, dépossédée de tous ses rêves car ils avaient été déposés en vain et à fonds perdus chez ceux qu’elle avait tant aimés ?

Comment continuer le chemin en se sentant habitée par une immense fatigue d’être, une profonde lassitude à simplement se réveiller le matin, à ouvrir les yeux, à respirer, se laver, s’habiller, affronter le regard aveugle de tant d’inconnus ? Comment avoir l’énergie d’esquisser des gestes qui n’ont plus de sens, de commencer quelques phrases avortées en imaginant tout de suite que demain est déjà périmé ?

Cela est plus fréquent qu’on ne peut l’imaginer dans le monde des femmes et des hommes d’aujourd’hui.

Au début elle manqua de vaciller devant la béance du désert de sa vie, la violence de la solitude, le vide de l’incompréhension qu’elle sentait tout autour d’elle. Souvent par la suite elle désespéra, quand des pensées malignes infectaient son corps, quand des douleurs tenaillaient son dos, déchiraient son ventre, harcelaient son cœur, quand son mal-être était si fort qu’elle imaginait ne pouvoir tenir debout, qu’elle aspirait à se coucher et mourir de lassitude et de désespoir de vivre.

Elle ne savait pas encore que sa vie n’attendait que ce moment pour se rappeler à elle. Une émotion, qui contenait tout un monde à elle seule, s’éveilla, remonta, chemina par des chemins secrets de sa sensibilité, jusqu’à sa conscience, vint éclore dans ses pensées pour devenir lueur, lumière, soleil avant de se transformer en énergie vivifiante.

Un matin, une petite phrase scintilla dans sa tête, dansa sous ses paupières, fredonna à ses oreilles : « Prends soin de ta vie, prends soin de ta vie, prends soin de ta vie… »

Mais d’autres voix, celles des vieux démons, des habitudes anciennes, vexées de se voir délogées par un courant de vie nouveau, tentèrent de prendre le dessus, de recouvrir la petite phrase par leur propre rengaine.
- Fais attention, en osant t’aventure sur le chemin de tes désirs, en voulant te découvrir toute seule, tu prends le risque de te perdre, de révéler des aspects de toi inacceptables.

-Tes désirs sont trompeurs.

- Tu crois avoir tout, tu n’as rien, tu n’es rien, tu n’as pas été capable de retenir ton mari, de garder tes enfants près de toi, de maintenir ton statut de femme aimée…

- Tu es en transformation, chantait la petite voix du début.

- Tu es affabulation, répétaient les voix d’une ancienne vie.

- Je peux m’aimer et me respecter.

- Pas du tout, tu as besoin d’être aimée, tu ne dois donner ton amour que si tu es aimée en retour !

- Je sens que je peux m’aimer et aimer sans avoir nécessairement un retour… pour le plaisir d’être.

- Non, ton cœur n’est pas suffisamment ouvert pour aimer, simplement aimer. Réfléchis bien, tu sais combien ton égo ne supporte pas de vivre le seul bien-être, le plaisir partagé. Il te faut ses sentiments, des serments, du solide, du durable à toute épreuve…

- Je ne suis ni dans le manque, ni dans le besoin, je suis dans le plein !

- Tu te montes la tête et bientôt tu regretteras, tu verras.

- Je suis musique, je recherche et je trouve mes accords.

- Tout est dérisoire, temps perdu, illusions trompeuses. Ne recommence pas à espérer ce que tu n’atteindras jamais.

- J’existe, j’existe enfin pour moi.

- Non, tu survis, tu végètes. Accepte ton sort sans révolte, sans rêve inutile, tu es sur la pente descendante de ta vie, reste tranquille ! Tout est joué, tu as perdu, tu mérites le repos.

- Je me rencontre… J’ai lâché le superflu.

- Tu vas manquer de l’essentiel : la sécurité !

Face à l’impuissance j’apprivoise des forces secrètes, face à l’urgence je fais confiance à mes états intérieurs, face au chaos j’écoute ma propre voix. Je suis sur ce chemin là.

Etonnée, elle n’entendit plus les autres voix, alors elle décida de s’écouter. A partir de ce jour-là, elle ne fut plus seule. Le dialogue qui l’accompagna l’ouvrit à de multiples rencontres.

Conte de sagesse - Page 3 Photo-10

http://www.sourcedoptimisme.com/article-le-conte-de-la-femme-en-marche-vers-sa-propre-vie-98441685.html
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Mer 17 Oct 2012 - 8:31

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Dim 21 Oct 2012 - 8:52

17. La beauté et la laideur

Un jour, la laideur, attristée d’être laide, va se confier à la beauté.
– Comme tu as de la chance d’être belle. Je t’envie : on te regarde, on t’admire, on te contemple.
– Certes, lui dit la beauté, mais ce n’est pas cela qui me rend heureuse.
– C’est quoi alors, demande la laideur.
– C’est lorsqu’on me voit au-delà des apparences.
– Mais à quoi sert la beauté si elle n’est pas apparente ?
– À montrer ce qu’est la vraie laideur, répond la beauté.
– Est-ce à dire que la laideur peut cacher la beauté ?
– Bien sûr, et tu en es la preuve vivante.

8. L’avidité et le détachement

Depuis sa vaste demeure, l’avidité observe le monde avec convoitise, se demandant ce qu’elle pourrait bien posséder de plus. C’est alors que le détachement passe devant chez elle et lui dit :
– Quelle abondance de biens ! Que de choses en votre demeure ! Ne craignez-vous pas qu’on vous les dérobe ?
– Si, lui répond l’avidité, mais je veille jour et nuit à ce que personne ne pénètre chez moi.
– À quoi bon tous ces biens si vous n’en profitez pas et si vous craignez tant de les perdre ?
– À me dire qu’ils sont à moi et que d’autres aimeraient les posséder. Mais vous, qu’êtes-vous venu faire ici ?
– Je suis venu voir avec bonheur tout ce que je n’aimerais pas posséder.

http://www.amorc.fr/dotclear/index.php?post/2012/04/20/Histoire-de-sagesse-%282%29
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Dim 28 Oct 2012 - 9:12


« J’ai lu quelque part : « Dieu existe, je l’ai rencontré ! » ça alors ! ça m’étonne !

Que Dieu existe, la question ne se pose pas ! Mais que quelqu’un l’ait rencontré avant moi, voilà qui me surprend !

Parce que j’ai eu le privilège de
rencontrer Dieu juste à un moment où je doutais de lui !

Dans un petit village de Lozère abandonné des hommes, il n’y avait plus personne. Et en passant devant la vieille église, poussé par je ne sais quel instinct, je suis rentré…

Et, là, ébloui…par une lumière intense…insoutenable !
C’était Dieu…Dieu en personne, Dieu qui priait !

Je me suis dit : « qui prie-t-il ? Il ne se prie pas lui-même ? Pas lui ? Pas Dieu ? »

Non ! Il priait l’Homme ! Il me priait moi ! Il doutait de moi comme j’avais douté de lui !

Il disait : Ô Homme ! si tu existes, un signe de toi !
J’ai dit : Mon Dieu, je suis là !

Il dit : Miracle ! Une humaine apparition !

Je lui ai dit : Mais mon Dieu…comment pouvez-vous douter de l’existence de l’Homme, puisque c’est vous qui l’avez créé ?

Il m’a dit : Oui…mais il y a si longtemps que je n’en ai pas vu dans mon église…que je me demandais si ce n’était pas une vue de l’esprit !

Je lui ai dit : Vous voilà rassuré, Mon Dieu !

Il m’a dit : Oui ! Je vais pouvoir leur dire là-haut : « L’Homme existe, je l’ai rencontré ! »

Raymond Devos
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Mer 12 Déc 2012 - 7:50
«
Jolie réplique !!!

La Petite Fille



Une petite fille allait à pied à l’école.


Bien que ce matin là, la température posait des questions et des nuages se formaient, elle partit à pied malgré tout !


Durant l’après-midi, les vents s’élevèrent , les éclairs apparurent, l’orage éclata.

La Maman de la petite craignait que sa fillette ne prenne peur en revenant à la maison à cause des éclairs. Inquiète, la Maman s’empressa de prendre la route, en voiture, vers l’école.

En route, elle vit apparaître sa petite, qui, à chaque éclair, s’arrêtait, regardait en haut et souriait.

Quelques éclairs se succédèrent rapidement et, chaque fois, l’enfant regardait vers l’éclair et souriait. Sa mère parvint à ses côtés, baissa sa vitre de la voiture et lui demanda : Mais, que fais-tu ?

L’enfant de répondre


J’essaie d’être belle, car le Bon Dieu n’arrête pas de me prendre en photo !
»

Conte de sagesse - Page 3 15695710 santa
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Sam 6 Avr 2013 - 6:21

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Mer 10 Avr 2013 - 7:11

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Jeu 11 Avr 2013 - 10:27

Le thé contre l'épée

Zen-th-peUn domestique, dans l'antique Chine, laissa accidentellement tomber une goutte de thé sur le soldat qu'il servait. Confus, il s'excusa, mais le soldat était vexé : "Demain, chien, tu viendras te mesurer à moi. je te donnerai une arme et l'on verra bien si tu es aussi doué avec l'épée qu'avec le thé !"

Le domestique n'avait bien sûr aucune expérience du combat. Il alla donc demander conseil à un ami, le maître Ketaïo. Ce dernier l'observait alors qu'il servait le thé.
Il remarqua le front du domestique, parfaitement lisse, et l'intense concentration qui se dégageait de tous les traits de son visage alors qu'il faisait couler un mince filet de thé dans les bols, sans qu'aucune goutte ne tombe à côté.

"Demain, lui dit Ketaïo, tu devras tenir ton sabre au dessus de ta tête, comme si tu étais prêt à frapper le soldat. Regardes-le bien en face, avec cette détermination et ce calme que tu atteins lorsque tu me sers le thé."

Le lendemain, au petit matin, le domestique suivit les conseils du maître. Le soldat était prêt à combattre mais il se tint sur ses gardes : il observait le domestique, stable sur ses appuis, serein. Il vissa son regard dans le sien et, après un long moment, le soldat abaissa son arme, s'excusa pour son arrogance et quitta les lieux sans se retourner.

Apprenez donc que le centrage, la détermination, le calme intérieur que vous avez pu apprendre par la méditation ou la PNL...etc, peuvent permettre d'affronter des tempêtes non prévues et parfois compenser un manque de techniques.
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Sam 20 Avr 2013 - 8:13
...espérons...bon dimanche Béa :) sunny
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Dim 21 Avr 2013 - 11:57

Conte de sagesse - Page 3 Cirque11

merci4 JO ..ce wk nous avons le spectacle du cirque de Sion mon petit- fils en fait partie c'était grandiose j'ai été hier soir le voir et il rejoue cet après-midi ..bon dimanche à toi aussi j'espère que ton spectacle a bien marché .. bisou4
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Dim 21 Avr 2013 - 11:59

oups j'ai oublié mettre le lien pour l'article ci-dessus

http://www.lenouvelliste.ch/fr/valais/sion/des-vacances-sur-la-piste-aux-etoiles-497-1144849
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Jeu 25 Avr 2013 - 6:40


«Pour pouvoir ramasser les diamants, il faut tout d’abord laisser tomber les cailloux que l’on porte dans nos mains.»
– Osho Rajneesh


Conte de sagesse - Page 3 Singe210

J’aime beaucoup l’histoire du singe et de la noix. Une si jolie parabole...

Imaginez un singe qui glisse sa main dans un trou de quelques centimètres pour aller récupérer une belle petite noix déposée dans un arbre. Il salive déjà à l’idée de s’en régaler; on ne lui donne que des bananes depuis quelque temps, et le pauvre en a assez! Petit pépin lorsqu’il tente de retirer sa main, par contre… Elle est plus arrondie maintenant qu’il a agrippé la noix, donc elle ne passe plus à travers le petit trou par lequel elle était entrée. Le singe est pris, la main dans l’arbre. S’il reste accroché à la noix, il restera prisonnier… et affamé. Il doit la laisser aller pour pouvoir se libérer.

(C’est la technique qu’utilisaient certaines tribus pour attraper des singes, apparemment…)

La morale de l’histoire est, bien sûr, de lâcher prise – littéralement! Car parfois, la magie n’est effectivement pas dans ce que l’on crée, mais dans ce qu’on accepte de laisser aller. On a le sentiment de sacrifier une chose précieuse en renonçant à la noix et en retirant notre main, mais on retrouve ainsi quelque chose d’encore plus important : notre liberté. Car c’est la noix ou notre liberté. Et on perd davantage en craignant de perdre qu’en acceptant de se détacher.



image étoile



Quelles «noix» est-il temps pour vous de déposer, ......? Peut-être est-ce le temps de cesser de vous agripper à la perfection, au contrôle, à votre réputation, à votre ressentiment, à vos regrets ou à l’opinion qu’une certaine personne se fait de vous, par exemple? C’est souvent lorsqu’on a le courage de laisser aller ce qui nous semble le plus indispensable que les choses débloquent et commencent à couler avec grande fluidité. Car lorsqu’on retrouve notre liberté, il n’y a pas de limites à la quantité de noix que l’on peut cueillir et déguster… ;-)

C’est avec un grand sourire sur le visage que je vous souhaite une superbe journée… Je serai en déplacement demain, donc on se retrouve lundi en pleine forme!


Marie-Pier

http://matinmagique.com/ai25.html?inf_contact_key=9d94f600fa101527da0b3e9b2670c95a8920ed53652f0c8d6eb72ee42a88461d
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Mar 30 Avr 2013 - 9:22

Conte de sagesse - Page 3 94723110


Peut-être connaissez-vous déjà
cette histoire chinoise (véridique)
qui, à l'encontre de la pensée occidentale,
établit un rapport de "miroir"
entre les conditions météorologiques...
c'est-à-dire la situation "extérieure"
et notre état "intérieur".
C-G Jung la racontait très souvent...
.
Son ami Richard Wilhelm (sinologue)
se promenait en Chine dans les années 30,
dans un village qui souffrait d'une intense sécheresse.
Toutes les incantations possibles avaient été faites
pour y mettre fin,
mais rien n'avait marché et les habitants étaient désespérés.
Le seul choix qui restait était d'aller chercher
dans un autre village un « faiseur de pluie ».
Cela fascinait Richard Wilhelm,
mobilisé pour ramener le vieil homme,
qui arriva dans une calèche.
Celui-ci respira un peu l'air ambiant ,
puis demanda qu'on lui trouve une maisonnette
aux confins du village.
Il insista pour qu'on ne le dérange aucunement
et qu'on lui laisse la nourriture
sur les escaliers de la maison.
Personne n'eut de ses nouvelles pendant trois jours,
puis une pluie mêlée de neige se mit à tomber sur le village,
ce qui était exceptionnel pour la saison.
.
Wilhelm, très impressionné, s'approcha du vieil homme
qui était sorti de sa réclusion.
- Ainsi vous pouvez faire tomber la pluie ? demanda-t-il .
- Bien sûr que non... répondit l'homme.
- Mais il y avait une sécheresse persistante
jusqu'à ce que vous veniez,
objecta Wilhem, et puis vous arrivez et il pleut...
- Oh, répondit l'homme,
il s'agit de quelque chose de très différent.
Vous voyez, je viens d'une région où tout est ordonné.
Il pleut quand il doit pleuvoir
et tout arrive quand c'est nécessaire.
L'harmonie règne entre les gens et en eux.
Mais ce n'était pas le cas des gens d'ici.
Ils étaient tous hors du Tao et hors d'eux-mêmes.
J'ai été immédiatement contaminé quand je suis arrivé ici,
donc j'ai dû m'éloigner pour me remettre dans le Tao,
alors il a plu."

FABULO/Blog
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Mar 11 Juin 2013 - 7:46

Métaphore : Les hommes enchaînés dans leur caverne

Dans une demeure souterraine, en forme de caverne, des hommes sont enchaînés. Ils n'ont jamais vu directement la lumière du jour dont ils ne connaissent que le faible rayonnement qui parvient à pénétrer jusqu'à eux. Des choses et d'eux-mêmes, ils ne connaissent que les ombres projetées sur les murs de leur caverne par un feu allumé derrière eux. Des sons, ils ne connaissent que les échos. « C'est à nous qu'ils sont pareils! »



Si l’un d’entre eux serait libéré de ses chaînes et accompagné de force vers la sortie, il sera d'abord cruellement ébloui par une lumière qu'il n'a pas l'habitude de supporter. Il souffrira de tous les changements. Il résistera et ne parviendra pas à percevoir ce que l'on veut lui montrer. Alors, Ne voudra-t-il pas revenir à sa situation antérieure ? S'il persiste, il s'accoutumera. Il pourra voir le monde dans sa réalité. Prenant conscience de sa condition antérieure, ce n'est qu'en se faisant violence qu'il retournera auprès de ses semblables. Mais ceux-ci, incapables d'imaginer ce qui lui est arrivé, le recevront très mal et refuseront de le croire : « ne le tueront-ils pas ? »


Conte de sagesse - Page 3 Cavern10

Que suggère Platon au travers de cette allégorie ?
Nous pouvons tous donner une interprétation personnelle de cette métaphore. Il n’est pas important de savoir qui sera capable d’offrir la plus belle interprétation, mais qui pourra en tirer la plus belle leçon de vie pour soi même. C’est en ça que les métaphores sont puissantes : elles sont des enclencheurs et génère des prises de conscience qui poussent à l’action qui mène au changement.



La caverne peut symboliser le monde dans lequel nous vivons individuellement, le monde que nous créons par nos perceptions. Elle représente notre « monde », notre vision, notre perception, notre réalité dictée par nos sensibilités, nos sens et notre histoire de vie. Telle une caverne, nos perceptions limitantes nous emprisonnent. Habitués à l’obscurité (nos habitudes) un « monde de lumière » (envisager qu’il existe autre chose, d’autres moyens) peut faire peur pour ceux qui ne le connaissent pas. Cette caverne peut aussi représenter notre zone de confort, si difficile à quitter.



Elle peut aussi représenter les croyances : nous sommes convaincus que la vie que nous menons est celle qui nous convient sans même se donner la possibilité de voir au delà de cette croyance. Il y a peut-être mieux au delà de ce que nous pensons ! Comment savoir ce que la vie vous réserve si vous n’allez pas à sa rencontre ?



Pour d’autres, cette caverne représente tout ce que l’on connaît. Et parfois, nous nous sommes tellement habitués à l’adversité, à l’obscurité, que nous préférons rester dans une zone connue plutôt que de prendre le risque de se tromper. Quel dommage...

Se tromper, c’est justement progresser, avancer...

De plus, Platon partage un message de vie essentiel : le changement, ça demande de l’effort, ça peut être douloureux. Si on résiste à ce changement, nous ne pourrons jamais comprendre tout le bien qui peut nous arriver. Et, inévitablement, on préfère faire un retour en arrière et retourner dans la situation misérable et limitante que nous connaissons.
En revanche, à l’inverse, si on persévère dans le changement, progressivement, pas à pas, le changement va s’installer pour devenir une nouvelle habitude.
Quand le changement s’opère, de nouvelles craintes peuvent apparaître : « que vont penser ceux qui étaient avec moi dans cette caverne ? »... Comment réagirez-vous au changement ? Votre entourage peut ne pas comprendre et vous juger. Comment allez-vous y faire face ?



Et vous ? Osez-vous aller vers la lumière et sortir de votre caverne ?

http://www.sourcedoptimisme.com/article-metaphore-les-hommes-enchaines-dans-leur-caverne-118309368.html
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Jeu 20 Juin 2013 - 11:49

Miyoko Shida – Le pouvoir de la concentration
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